De la gymnastique à l’athlétisme, la Déodatienne Capucine Leys toujours aussi performante
Après 16 ans de gymnastique à l’EGD (Entente Gymnique Déodatienne) où elle a notamment participé au championnat de France par équipe en 2018, Capucine Leys s’est orientée vers l’athlétisme il y a 2 ans. Que ce soit en cross, trail ou sur route, la Déodatienne réalise des performances remarquables avec son club de l’ACHM (Athlétique Club de la Haute-Meurthe) étant entre autre double tenante du titre de la Montée de la Madeleine.
- Capucine, pourquoi avoir arrêté la gymnastique pour te consacrer à l’athlétisme ?
J’ai arrêté la gymnastique l’année dernière quand j’ai commencé mes études sur Nancy : je pouvais seulement m’entraîner en « mode loisir » pour voir les copines et les coachs le vendredi soir en revenant sur Saint-Dié. La transition vers l’athlétisme s’est faite plutôt naturellement puisque que pendant le confinement le gymnase était fermé, j’ai donc commencé à plus courir. Ensuite, durant mon année de terminale, je me suis inscrite au club d’athlétisme de Saint-Dié, mais je ne pouvais pas faire les séances avec puisque mes 4 entraînements de gym tombaient au même moment. Du coup, c’est en arrivant à Nancy l’année dernière que j’ai commencé à m’entraîner plus sérieusement avec un vrai plan d’entraînements et de vrais objectifs. Donc je n’ai pas beaucoup d’années d’expérience, mais je suis déjà bien accro ! Après, j’ai toujours aimé courir avec ma famille le footing du dimanche, la course des foulées de Saint-Dié, le cross du collège et les cross UGSEL régionaux et les championnats de France. J’avais toujours dit que lorsque j’arrêterais la gym, je prendrais une licence en athlé et c’est ce que j’ai fait !
- Ça ne te manque pas trop la gymnastique ?
“Oui forcément un peu, mais je m’étais déjà faite à l’idée qu’à 18 ans, je devrais arrêter, car je voyais les grandes partir chaque année. Et puis si je ne pratiquais pas la gym, je perdais facilement le niveau et je ne progressais plus vraiment non plus donc le plaisir disparaissait forcément un peu. En parallèle, je prenais beaucoup de plaisir en course et les muscles travaillaient différemment, par exemple le salto arrière que je faisais sur la poutre, c’est impossible de le faire maintenant ne serait-ce qu’au sol ! J’ai grandi avec la gym et c’est aussi ce qui fait mon esprit de dépassement de soi et de compétition !”
- Quels sont désormais tes objectifs ?
“J’ai plusieurs objectifs, tout d’abord, ce serait de continuer à courir pour le plaisir avec « la meute ». Ensuite, battre mes records sur le 10 km et le semi-marathon. Et puis continuer de participer aux courses du coin et de raccrocher différents dossards sur des championnats de France, que ce soit en cross, sur route ou ceux de course en montagne. Et à plus long terme, j’aimerais faire un marathon, mais on n’y est pas encore (rires)”.
