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Cyclisme – Julien Cauvé, vainqueur du Grand Prix de Golbey : “Ça fait toujours du bien une victoire”

Le 03 avril 2024 par Adel Saoud
Julien Caudré s'est imposé sur ses terres en 2 h 15’20’’
© Gaëtan Simon

Après trois années d’arrêt pour se consacrer au trail, Julien Cauvé est retourné au cyclisme il y a un an. En septembre dernier, le membre du Cycle Golbéen a remporté une première course à lors du Prix de Gemmelaincourt (Neufchâteau) avant de récidiver lundi, chez lui, lors du 44e Grand Prix de la Ville de Golbey. En effet, le coureur de 22 ans a été le premier parmi la quarantaine de concurrents à franchir la ligne d’arrivée après 40 tours de circuit de légèrement plus de 2 km chacun. Il revient sur cette victoire et partage ses ambitions.

Julien, peux-tu nous expliquer pourquoi tu as mis le cyclisme entre parenthèses pour te consacrer au trail ?

©️ Corentin Noo

“J’ai arrêté le vélo pendant 3 ans car avec mes études et mon travail, ce n’était plus possible de m’entraîner suffisamment pour être performant. Il me faut au moins 15 heures d’entraînement pour être au top, et je n’avais plus le temps. Le trail a été une bonne expérience, mais j’ai eu une blessure qui m’a stoppé. J’ai repris le cyclisme l’année dernière, et j’ai maintenant un travail qui me permet de concilier les entraînements. J’ai remporté le Prix de Gemmelaincourt en septembre et le Prix de Golbey lundi. Ça fait toujours du bien une victoire”.

Justement, comment s’est passée ta course de lundi lors du Grand Prix de Golbey ?

©️ Corentin Noo

“C’est la course de mon club, à domicile, j’habite à Chantraine, juste à côté du coup j’avais un peu la pression car mes amis et ma famille venaient me voir. Au début de la course, je suis resté plutôt calme. Mon père, qui a 30 ans d’expérience dans le cyclisme, m’a conseillé de ne pas trop attaquer au début, car c’est un parcours difficile et je risquais de le payer à la fin. J’ai suivi son conseil. C’est un gars de mon club, Pol Champagne, qui est parti en premier. Derrière, Yann Philis (Neuves-Maisons) essayait de rejoindre mon coéquipier. Finalement, c’est un autre coéquipier, Clément Menissier, qui a tenté sa chance, mais Yann Philis était toujours là et l’a doublé avec Laurys Laurent (Sierk-les-Bains). Les deux sont partis ensemble devant. À ce moment-là, Robin m’a dit que si je voulais avoir une chance, c’était maintenant. À 5 tours de l’arrivée, j’ai commencé à m’échapper du peloton de tête. Dans la montée de la rue de l’Etang, j’ai fait la différence et j’ai fini seul à 20 mètres de l’arrivée. C’était vraiment difficile, je comprends maintenant pourquoi mon père m’a conseillé de ne pas partir trop vite.”

Quel est désormais ton programme et tes ambitions pour la suite ?

“Je vais faire la course de Bologne dimanche prochain, puis je verrai ensuite. Je sais qu’il y a le Grand Prix de Dieulouard à la fin du mois, qui pourrait être intéressant, c’est une belle course Élite nationale. Dans l’année, il y a aussi le championnat Grand Est, où je pourrais viser une place, voire une victoire. Pour mes ambitions, je ferai de mon mieux. J’aiderai également les autres, car je sais rendre la pareille. Lundi, j’étais le leader, mais d’autres fois ce sera peut-être mon père ou quelqu’un d’autre. Et bien sûr, j’aimerais gagner d’autres courses.”

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