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Les Louves de Saint-Dié sont sur tous les fronts

Le 10 avril 2024 par Stéphane Magnoux
Parmi les demi-finalistes de cette Coupe de France fédérale 2023/2024, deux avaient déjà atteint ce stade la compétition la saison passée. En Gironde, Bordeaux avait dominé Romans-sur-Isère avant de l’emporter en finale face à Istres. Saint-Dié-des-Vosges et Orléans avaient quitté la compétition en quarts-de-finale.
© Saint-Dié Volley/Arthur Janin

C’est à domicile que les Déodatiennes disputeront leurs deux derniers matchs de la saison. Une aubaine pour les joueuses de Manu Dumortier encore en course pour le doublé Coupe-championnat.

Les fidèles supporters des Louves seront gâtés en avril : ils n’auront pas moins de quatre matchs à se mettre sous la dent entre la Coupe de France et le championnat.

« Ce Final four de la Coupe de France, c’est l’occasion d’une bonne fête à la maison devant nos supporters mais cela nous évite aussi des déplacements fatigants. En l’organisant, on poursuit également l’idée de mon père. Il était déjà prêt à l’organiser la saison passée alors que nous n’étions pas qualifiés pour les demi- finales. »

Devenu coprésidente des Louves de Saint-Dié avec Adrien Christophe, à la suite du décès de Pierre Mercier fin août 2023, Apolline Mercier s’apprête à vivre une fin de saison haletante. Entre les samedis 6 et 20 avril, les volleyeuses déodatiennes vont enchaîner la bagatelle de quatre matchs à domicile avec le dénouement de la Coupe de France fédérale, celle des clubs affiliés à la Fédération française de volley-ball, et la dernière ligne droite du championnat d’Elite.

Championnat où Julie Mollinger et ses partenaires peuvent encore décrocher l’accession en Ligue A, le plus haut niveau hexagonal. La Coupe de France tout d’abord. En ballottage avec Romans-sur-Isère pour accueillir le Final four, le club vosgien a emporté le morceau grâce notamment à ses infrastructures et la qualité de ses retransmissions de matchs. « Notre salle est d’une plus grande capacité que celle de Romans-sur-Isère, justifie Adrien Christophe, et on a plus de possibilités pour les vestiaires. » Sans oublier la logistique. Les trois autres demi-finalistes seront logés dans des hôtels proches du Palais omnisports Joseph-Claudel.

Comme en championnat, une cinquantaine de bénévoles ont été mobilisés sur l’évènement les samedi 6 et dimanche 7 avril, avec un premier trophée à la clé cette saison.

Le précédent de 2016

Malgré l’aide de la Fédération, cette organisation demande un effort financier au club qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de phase finale. « En mai 2016, on avait accueilli les phases finales de Nationale 3 », se souvient Apolline Mercier.

Toutes les joueuses de cette époque ne sont plus sur le terrain, le coach Manu Dumortier était déjà de la partie. Après un parcours remarquable, les Déodatiennes, en route pour la Nationale 2, avaient plié en finale contre Rennes. S’il n’est pas question de phase finale en Elite pour les Louves, elles peuvent encore rêver à une « finale » pour la montée, le 20 avril avec la réception de Bordeaux.

Vosgiennes et Girondines sont en effet les deux dernières équipes qui peuvent toujours croire à la première place, synonyme de montée en Ligue A. « Cela peut être une fin de saison en apothéose », espère Apolline Mercier. Frappés de plein fouet par la disparition de leur président l’été dernier, tout le club et ses bénévoles se sont serré les coudes pour prolonger le bel élan initié par Pierre Mercier ces dernières années.

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