Accueil > Sport > Basket : le Val d’Ajol veut finir l’année en beauté

Basket : le Val d’Ajol veut finir l’année en beauté

Le 16 décembre 2023 par Adel Saoud
Interview Philippe Grosjean
Les joueurs du Val d'Ajol peuvent avoir le sourire : ils réalisent un très bon début de saison !
© Val d'Ajol Basket

Après 9 journées, le Val d’Ajol compte 8 victoires pour une seule défaite. Seul leader du championnat avant de recevoir les réservistes du SLUC Nancy ce samedi, les Ajolais comptent bien passer l’hiver au chaud, en bouclant 2023 de la meilleure des manières. Philippe Grosjean, le président du club.

  • Président, avec un début de saison pareil, j’imagine que vous êtes pleinement satisfait ?

Pour l’instant, on joue sérieux et juste. L’ambiance est bonne au sein du club, que ce soit joueurs, dirigeants, bénévoles etc donc forcément ça donne des résultats. Sur le terrain, les gars s’entendent bien et se trouvent bien, et surtout, ils jouent bien au basket, et ce, malgré notre manque de taille que l’on compense par notre énergie. On s’appuie sur des cadres comme Arthur Grosjean, Anthony Moureau, Anthony Kaufman et on y intègre des jeunes comme les frères Bertrand et Enzo Gustin. On prend match après match, mis à part contre Golbey / Épinal, on a gagné tous nos matchs. Ceci dit le BCGE a une grosse armada, plus forte que nous, avec des joueurs qui redescendent de N1 et N2, qui à d’autres ambitions que les nôtres, c’est normal pour une ville comme Épinal. Je leur souhaite d’atteindre leurs objectifs, ils nous ont battus à l’aller, il n’y a rien à dire. De notre côté, c’est un vrai bonheur, je m’attendais pas à ça au départ, en début de saison, car beaucoup d’équipes se sont renforcées, mais on se rend compte qu’en jouant notre meilleur basket, on est capable de contrer tout le monde. Le moteur de tout ça, c’est simplement le basket, c’est avec celui-ci qu’on arrive à gêner des équipes qui nous sont supérieures physiquement même parfois techniquement. Pour revenir à la question, évidemment, la satisfaction est grande d’être seul premier”.

  • En début de saison, votre objectif était de se maintenir, mais maintenant que vous êtes leader quasiment à mi-saison, qu’en est-il ?

” C’est toujours le maintien pour la simple et bonne raison que financièrement, matériellement et humainement, on ne peut pas. Chez nous, on ne paye pas de joueur contrairement à beaucoup de clubs. Si on veut aller plus haut, il faut déjà qu’on récupère deux gros intérieurs, des gars de 2m05. Nous, on se contente de faire jouer nos jeunes, qu’ils jouent avec les copains. Ceux qui ne sont pas de chez nous à la base, s’acclimatent bien. À côté, tous les joueurs ont des professions bien établies, le basket est un passe-temps, c’est leur loisir préfère, tant que ça se passe comme ça, c’est super, c’est tout ce qu’on demande. On a la chance d’avoir un très gros noyau de bénévoles également qui aide à faire fonctionner le club, on a du bol à ce niveau-là. Les parents jouent le jeu avec les enfants, on a des équipes à toute catégorie, une équipe féminine très sympa. Ce ne sont que des satisfactions, malgré, évidemment, des petits problèmes lié à la gestion d’un club, mais on arrive toujours à régler vite les soucis. On a aussi un public énorme, qui nous permet d’aussi bien travailler notamment en faisant tourner la buvette. Ça gratte un peu d’argent pour faire fonctionner le club. La mairie aussi nous a bien aidé. On verra bien en deuxième partie, une saison, c’est long, on aura certainement des coups de fatigue. Et je pense que si on montait, ça pourrait faire plus de mal que de bien. Ce serait sympa pour les joueurs, mais on entrerait dans un autre monde si on allait en N3. Dans l’immédiat toute façon l’objectif est de réussir à maintenir notre équipe à ce niveau-là et de continuer à intégrer les jeunes issus du club”.

  • Place maintenant au dernier match de l’année face au SLUC, demain soir.

“Ça va être un gros match, le SLUC a besoin de points, en plus leur équipe N3 ne joue pas ce week-end donc à mon avis, ils vont renforcer. On risque d’avoir une armada plus consistante en face de nous. Mais nous on a rien à perdre, si on gagne on gagne et si on perd on perd, c’est la loi du sport. Mais bien sûr, on joue pour gagner. Ça risque d’être un match costaud. On se bat avec nos moyens. On verra où on sera début janvier à la fin de la phase aller, on aura en plus un calendrier plus difficile puisque cette fois, on jouera les gros chez eux. Pour finir, je voulais dire que notre seul regret, c’est que notre coach Jean-Luc Goldberg est bien malade, ça fait environ un mois qu’il ne peut plus venir aux matchs, alors on joue chaque match pour lui, on essaie de gagner pour lui dédier nos victoires”.

Val d’Ajol – SLUC Nancy 2

Samedi 16 décembre à 20 h 30

Gymnase Jean Gallaire, entre libre 

Menu
logo facebook logo instagram logo twitter logo linkedin