Salon de la Gourmandise : la danseuse spinalienne Mélodie Gollé veut “remercier le Rotary d’Épinal pour son soutien”

Mélodie, vous allez participer au prochain Salon de la Gourmandise d’Épinal. Pouvez-vous expliquer l’importance qu’a ce salon vosgien pour vous ?

Ce n’est pas la première fois que je participe au Salon de la Gourmandise. J’y présente une danse et je contribue à la constitution du défilé avec Olivia. C’est surtout une forme de remerciement pour moi envers le Rotary d’Épinal, qui m’a soutenu et financé une partie de mon voyage aux États-Unis quand j’avais 18 ans, pour les Championnats du monde que j’ai remporté. Ça a été le commencement de tout et je ne les remercierai jamais assez pour leur geste.

Comment se traduit votre intervention sur le Salon de la Gourmandise ?

La première année, j’ai dansé avec Lydie Fornage de l’Académie de Danse d’Épinal. Puis, Olivia Conraux m’a proposé de l’aider pour les déplacements des mannequins pour le défilé de robes gourmandes. Cette année, j’ai travaillé avec Marion Lambert, qui est créatrice et qui a l’habitude de travailler avec des miss. On s’est mis d’accord en visio pour les déplacements car mon emploi du temps m’empêche d’être dans les Vosges actuellement. Ce qui est certain, c’est que je vais réaliser une prestation de danse pour ouvrir le défilé. Je danserai sur une musique que je connais depuis longtemps et qui m’a inspiré une chorégraphie sur la marionnette, rejoignant le thème du cirque.

Quelle évolution depuis votre titre de championne du monde, alors que vous n’aviez que 18 ans. 4 ans plus tard, comme la jeune Mélodie est passé de ce titre à la tournée internationale d’Angèle ?

(rire) J’avoue que tout m’est arrivé d’un seul coup et rien n’était prévu. J’ai réussi à rejoindre la tournée d’Angèle grâce à un casting organisé par le chorégraphe Medhi Kerkouche, qui a travaillé avec Kamel Ouali notamment. Alors que j’étais en plein dans mon contrat d’apprentissage en tourisme, j’ai décidé de passer le casting, qui ne promettait aucune tournée, juste de danser avec un artiste. Ils ont reçu près de 500 candidatures et n’en ont retenu que 90, dont moi. J’ai fait l’audition à Paris peu de temps plus tard. Sur une journée, il fallait faire des chorégraphies sur des musiques d’Angèle et les casteurs éliminaient les danseurs au fur et à mesure. Dans l’après-midi, Angèle est venue nous observer, ce qui a été un peu déstabilisant.

Au final, combien de danseurs ont été conservés ?

Ils cherchaient 6 titulaires et 2 remplaçants. A la fin des auditions, nous étions 15 en lice et ce n’est que le lendemain matin que j’ai eu un appel me signifiant que je n’étais pas retenue. Une grosse désillusion sur le moment. Seulement, quelques jours plus tard, le jour de mon anniversaire, Medhi m’a rappelé pour me proposer le poste de remplaçante, que j’ai accepté sans réfléchir, bien sûr.

En quoi consiste votre rôle ?

C’est le poste le plus compliqué qu’il existe en tournée. Je suis la seule et je dois savoir remplacer n’importe qui. Je dois retenir le placement des 6 danseurs, sur 15 chorégraphies.

Pourtant, vous n’avez pas tardé à être appelé puisque vous avez remplacé un danseur cet été…

Oui, j’ai été appelé pour un désistement de danseur pour le Festival La Nuit de l’Erdre, en Loire-Atlantique (voir notre article de juillet dernier). C’était ma première sur scène avec Angèle et j’ai dû rapidement prendre mes marques. J’ai eu 24 h pour être prête. Et c’était magique… Il y a 3 semaines, j’ai fait un autre remplacement, au pied levé, à Montpellier, car un danseur s’était blessé. J’ai eu une heure pour me préparer. Enfin, début novembre, j’ai eu la chance d’intégrer la troupe d’Angèle pour le concert à la Halle Tony Garnier de Lyon, devant 12 500 fans et surtout devant mes parents.

Ils devaient être émus de vous voir devant autant de spectateurs…

Oui, très émus et fiers. J’avais tellement envie de montrer à mes parents la raison de mes entraînements intensifs depuis mars dernier. Mon père, la dernière fois qu’il m’a vue danser, c’était à la rotonde de Thaon-les-Vosges, alors là ça n’a rien de comparable (rire).

Ces expériences vous permettent-elles de voir votre avenir durablement dans la danse ?

Je crois que oui. Je peux enfin vivre de ma passion depuis septembre dernier, ce qui est incroyable et magique pour moi. Aujourd’hui, le bouche à oreille et mon travail font que les portes s’ouvres plus facilement. Je viens de terminer le tournage d’un clip promotionnel sur le dernier film de Nicolas Bedos, Mascarade, avec Pierre Niney et j’ai encore pas mal d’autres projets que je ne peux pas encore révéler mais j’en dirai plus très prochainement.

La tournée d’Angèle se poursuit également ?

Oui, le prochain concert auquel je vais participer sera magique et impressionnant puisqu’il sera devant 40 000 fans, à Paris La Défense Arena, à Nanterre, les 2 et 3 décembre. La première date est déjà complète et la seconde ne saurait tardé. Je suis également en répétition pour les NRJ Music Award, pour Angèle, nous proposerons une chorégraphie et je pars, dès demain (mercredi 16 novembre, ndlr) pour enregistrer. Un emploi du temps chargé, avant de revenir à Épinal, pour le Salon de la Gourmandise.

Salon de la Gourmandise, des Vins et des Arts de la table
Vendredi 18 novembre, de 15 h à 21 h 30
Samedi 19 novembre, de 10 h 19 h
Dimanche 20 novembre, de 10 h à 18 h
Centre des Congrès d’Épinal
Tarifs : 6 euros (verre à dégustation compris + 2 billets de tombola)
Infos : www.centpourcent-vosges.fr/onsecapte/evenement/le-salon-de-la-gourmandise

Défilés des robes gourmandes :

• Samedi 19 novembre, à 11 h 30 et 14 h

• Dimanche 20 novembre, à 11 h 30 et 14 h

Article rédigé par :

Jordane Rommevaux

Journaliste web