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Salon de l’agriculture : le Mirecurtien Thomas Jacqmart dauphin du concours du meilleur berger de France

Le 27 février 2023 par Théa Hartmann
Salon de l'agriculture : le Mirecurtien Thomas Jacqmart dauphin du concours du meilleur berger de France
Au centre de la photo, Thomas Jacqmart, élève au CFA de Mirecourt décroche la place de vice-champion de France des jeunes bergers au Salon de l'Agriculture pour le concours des Ovinpiades.
© Thomas Jacqmart

Samedi 25 février lors de la finale nationale des 18e Ovinpiades, la Lorraine était représentée par Thomas Jacqmart, jeune berger, élève au CFPPAF de Mirecourt dans les Vosges. Le jeune homme est aujourd’hui vice champion du France des jeunes bergers. Rencontre !

Le Centre de Formation Professionnelle et Promotion Agricole et Forestière (CFPPAF) de Mirecourt compte dans ses rangs un nouveau vice-champion de France ! L’heureux élu est Thomas Jacqmart, qui a obtenu cette prestigieuse deuxième place lors des 18e Ovinpiades samedi 25 février face à 39 jeunes bergers âgés entre 16 et 24 ans. Scolarisé au CFPPAF dans la filière CS Ovin ce jeune passionné d’ovins, élu meilleur jeune berger de Lorraine, est allé au bout de ses espérances. 

Alors ça vous fait quoi d’être vice-champion de France de jeunes bergers ?

C’est une fierté d’être le dauphin des Ovinpiades. C’est l’aboutissement d’un travail. Puis c’est une double récompense puisqu’avec Nicolas Plançon nous avons battu le record du CS Ovin de Mirecourt, car le dernier élève du CFA le mieux placé était arrivé 9e et Nicolas a fait 6e et moi 2e.

Comment s’est passée la compétition ?

Nous sommes arrivés à Paris la vieille de la compétition, le vendredi après-midi. Le lendemain, jour de la finale, nous avions rendez-vous à 8 h. Une fois que nous sommes arrivés au Salon de l’Agriculture, nous avons été dirigés vers Inn’Ovin pour disputer les épreuves théoriques. Nous avons commencé avec un quiz qui été relativement compliqué sur des questions assez poussées sur la filière ovine. Après nous sommes passés à la reconnaissance de race donc 10 races de moutons sont passés un à un devant nous. Pareil que pour l’épreuve précédente, elle était assez difficile, car ce sont des races que nous n’avons pas l’habitude de voir. Et à partir de 9 h 30, et ce, jusqu’à la dernière épreuve, nous étions sur le grand ring et nous avons fait toutes les épreuves pratiques.

Des épreuves relativement compliquées, aviez vous envisagé de monter sur le podium ?

Non, je ne m’attendais pas à décrocher la deuxième place, car en effet, les épreuves étaient compliquées surtout la partie théorie. Après, je savais qu’en reconnaissance de race, j’avais bien performé, car j’ai obtenu la note de 7 sur 10 donc j’étais assez content. Mais pour le reste, je ne connais pas mes notes, je sais seulement que je suis ex-aequo avec Clara Viguié du CFA du Lot.

Qu’est-ce qui vous a manqué pour décrocher le titre ?

Je pense qu’il m’a manqué plus de connaissances pour la partie théorie. Sinon sur les épreuves pratiques je n’étais pas mauvais mis à part peut-être sur l’épreuve du parage, car les pattes des bêtes étaient un peu sèches et durent et il n’y avait quasiment rien à tailler. C’est l’épreuve que je redoutais le plus, mais finalement, elle s’est bien passée, car les jurys ne m’ont rien dit, je n’ai pas fait saigner l’animal donc en soit on peut dire que cela s’est bien passé.

Comment vous êtes-vous senti avant cette finale ?

J’étais stressé avant d’arriver au salon, mais une fois que les épreuves ont commencé, j’étais lancé et je n’y pensais plus.

Qu’est-ce que ça vous apporte d’être dauphin des Ovinpiades ?

Pour une première participation à un concours, c’est pas mal d’arriver jusqu’ici et de décrocher la deuxième place de la finale nationale. Le fait d’avoir décroché cette place ça conforte mes choix pour la suite et ça me permet aussi de me faire connaître dans le monde de l’ovin.

Et maintenant, c’est quoi la suite ?

Je vais continuer ma formation CS Ovin et avoir mon diplôme à Mirecourt. Puis ensuite, je compte retourner dans le Nord, d’où je suis originaire, pour m’installer dans l’élevage ovin familial.

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