Projet Etarcos : premier vrai test validé pour Stéphane Brogniart sur le Lac Léman
Près de 35 heures de rame en 4 jours, c’est le bilan comptable et sportif réalisé par Stéphane Brogniart lors de sa traversée du Lac Léman, première phase préparatoire à la Grande Traversée du Pacifique sud en 2021. Le bilan pour toute l’équipe qui encadre l’ultra-aventurier vosgien a quant à lui été riche d’enseignements.
C’était donc la première véritable aventure que constituait cette traversée du Lac Léman. L’ancien ultra-traileur partait presque de zéro avant de s’attaquer à ce 1er défi. Au-delà de l’aspect sportif, l’enjeu pour le vosgien et toute son équipe était avant tout d’engranger un maximum d’expérience, avant de partir au large de Brest en septembre pour le 2ème défi préparatoire. Affiner une multitude de détails techniques sur le bateau, tester le matériel, gérer toute l’organisation, la vie à bord du bateau, et surtout, appréhender le milieu marin.
Et l’on peut dire que le Lac Léman a été à la hauteur de sa réputation. Malgré une météo globalement favorable sur l’ensemble du défi, les innombrables changements de vents n’ont pas faciliter la tâche et ont demandé une adaptation permanente. Car il est bon de se rappeler que cet « aviron océanique » n’est pas conçu pour naviguer face à des vents contraires. Heureusement, grâce à l’expertise de Claudie Pellegrino, gérante de Boat Services Léman au port d’Evian, et de sa science du terrain, Stéphane a quasiment pu réaliser son objectif de ramer entre 8 et 12 heures par jour. Seule la journée de jeudi n’a permis « que » 4 heures de rame (ce qui est déjà physiquement éprouvant).
Et comme souvent depuis le début de l’aventure Etarcos, dont l’association a pour but de promouvoir le sport-santé, ce fut l’occasion de réaliser de nouvelles formidables rencontres. A commencer par Claudie Pellegrino donc, ainsi que sa fille Cindy, ancienne vice-championne de France et vice-championne de Suisse d’aviron. Mais également Didier Bovard, qui prépare pour sa part la traversée de l’Atlantique en pédalo, et Jacques Valente, greffé du rein, qui a bouclé la Route du Rhum en 2018 avec son bateau « Destination Evian ». Pierre Mastalski, parrain du projet et qui a traversé l’Atlantique à la rame en 2012, était également présent pour le départ. Mais ce fut aussi la possibilité d’innombrables échanges avec la population locale lors des différentes escales de Stéphane, et ainsi mesurer l’engouement et la popularité du projet.
En savoir plus sur le projet Etarcos et le défi ultime de Stéphane Brogniart : la traversée du Pacifique sud à la rame entre le Pérou et la Nouvelle-Calédonie en 2021 : retrouvez sur ce lien notre article sur le sujet publié en janvier dernier
