Triathlon : Saulxures-sur-Moselotte passe la troisième

Le 05 mai 2024 par Stéphane Magnoux

Lancé en 2022, après avoir dû décaler sa première édition en raison de la crise sanitaire, le Triathlon des Hautes-Vosges est désormais un rendez-vous incontournable du triple effort dans le département.

La Base de loisirs du lac de la Moselotte vibrera une nouvelle fois au rythme du triathlon le dernier week-end de mai. Dix épreuves dont une en nocturne seront organisées par le Raid Évasion Azimut.

Il est en rythme de croisière. Lancé en mai 2022 après des débuts retardés par la crise sanitaire, le Triathlon des Hautes-Vosges vivra sa troisième édition fin mai autour de la Base de loisirs du lac de la Moselotte. L’an passé, les épreuves avaient réuni pas moins de 850 partants, soit le double de la première édition. Une participation boostée par la tenue d’une demi-finale des championnats de France jeunes. Comme en 2022. Ce ne sera pas le cas cette année, mais plus de 600 adeptes du triple effort sont attendus à Saulxures-sur-Moselotte les samedi 25 et dimanche
26 mai. « On espérait obtenir les championnats de France 2024, souligne Florent Jeannet, le président de l’association organisatrice, le Raid Évasion Azimut, mais ils auront lieu à Gravelines comme en 2023. On finira par les avoir mais c’est une question de patience ! »

Le bouche-à-oreille a fonctionné à plein pour le Triathlon des Hautes-Vosges, rapidement devenu une épreuve de référence dans le Grand Est. Il a aussi su profiter à fond de l’élan généré par le Triathlon de Gérardmer, organisé traditionnellement le premier week-end de septembre et véritable vitrine des terrains de jeu qu’offrent les Hautes-Vosges. « Les Belges viendront en nombre cette année. Il y en a déjà plus de 70 d’inscrits, se félicite Florent Jeannet. On a notamment un club qui sera en stage pour préparer les compétitions longues distances et viendra participer à nos épreuves. » La saison passée, on trouvait aussi des concurrents anglais, allemands et suisses sur la liste des engagés.

L’expérience d’un triathlon nocturne

Dix épreuves seront organisées durant deux jours mais il n’y aura pas autant de départs. Raid Évasion Azimut a décidé d’innover. « On fera un départ commun pour les épreuves S, M et L du samedi. » Les arrivées se succèderont peu après 10 h et jusqu’aux environs de 16 h. Testée l’an passé, l’épreuve nocturne du samedi sera reconduite. « La moitié de notre public, ce sont des non-licenciés, souligne Florent Jeannet. Ils sont avides de défis ». Et pas toujours obnubilés par le chronomètre. « Sur la Tri’Noc, il n’y a pas de classement et on respecte strictement le code de la route. »

Rendez-vous le samedi 25 mai sur les coups de 21 h 15 pour 400 m de natation, 12 km de vélo et 1,5 km de course à pied. La petite nouveauté de l’opus 2024 aura lieu quelques heures plus tôt avec le Tri’Séries.

Ce format court s’annonce spectaculaire avec une limitation à 48 engagés pour accomplir 100 m de natation,1 300 m de vélo et 600 m de course à pied. Plusieurs manches sont programmées et les concurrents seront éliminés au fil des tours. À défaut de demi-finale nationale chez les jeunes, le dimanche sera marqué par un sélectif D3 pour la zone nord-est. Bref, il y aura de quoi faire pour la centaine de bénévoles qui œuvrent au bon déroulement du week-end.

En attendant un rendez-vous national pour 2025 ?

2 000

Le dénivelé positif, en mètres, du parcours à vélo de l’épreuve L du Triathlon des Hautes-Vosges. Dans l’ordre, les concurrents devront avaler 2 300 m de natation, 85 km de vélo avec le dénivelé précité, puis 18 km de course à pied sur un tracé qui mêlera course sur route et trail avec un dénivelé positif de 500 m.