Vittel : un salon de coiffure autorisé à vendre des boissons alcoolisées pour sa clientèle

Le 05 janvier 2024 par Tom Soriano

Antony Hoffstetter et Fabrice Zanella, cogérants du salon de coiffure « Le Studio » à Vittel, ont obtenu une Licence IV qui leur permet de vendre des boissons alcoolisées (et non alcoolisées) à leurs clients. Une initiative qui bouge les codes du monde de la coiffure et que la clientèle encense.

L’idée était inédite, le pari était audacieux… Mais quel succès ! Antony Hoffstetter et Fabrice Zanella sont les cogérants du salon “Le Studio coiffure Paris” à Vittel. Après plusieurs mois de travaux, leur établissement a rouvert et propose désormais des boissons chaudes, froides, alcoolisées ou non, pour sa clientèle. L’idée conquiert les habitués, la presse nationale a les yeux braqués sur Vittel… le pari est gagné.

Une volonté : créer un lieu unique

Depuis qu’ils se sont installés à Vittel et ont ouvert leur salon, les cogérants n’ont cessé de vouloir le rendre unique. La déco est ainsi très travaillée, volontairement ajustée pour créer l’ambiance d’un immeuble haussmannien. Le confort, lui, n’est pas en reste. Dans ce salon, le but, « c’est de mettre une pause au temps à un moment donné » explique Fabrice. Et c’est dans cette philosophie que s’inscrit le souhait de proposer des boissons à la clientèle. Une volonté « de pousser le bouchon plus loin dans le côté détente et dans le côté bien-être… Et à quel moment se sent-on aussi bien qu’à la maison au moment de l’apéro ? » De cette question germa l’idée… il ne manquait plus qu’à la concrétiser.

La difficile quête de la licence IV

C’est le précieux sésame permettant de vendre toutes les boissons autorisées à la consommation. Son obtention est cependant loin d’être évidente. C’est après avoir fait la demandé à plus d’une centaine de communes qu’Anthony et Fabrice ont finalement pu en acquérir une à Vittel. Après quelques mois de rénovation, la réouverture du salon en décembre est un triomphe. Les clients affluent, et profitent d’une coupe de champagne et de quelques cacahuètes tout en étant dorlotés par les artisans. « Ça marche super bien ! » se réjouit Fabrice. « On constate qu’on a 90 % des clients qui consomment des boissons et qu’ils restent plus longtemps ». Mais cette fameuse licence IV est aussi selon lui un moyen de bousculer les conventions : « On est fières de bouger les codes. La coiffure a tendance à un peu s’endormir… non pas au niveau des techniques, mais au niveau de la façon dont on conçoit nos clients. Ils ne sont pas assez vus en rois et en reines ! » assure-t-il plein de conviction.

En tout cas, une chose est sûre : maintenant, à Vittel, ils auront leur cour haussmannienne.