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Martin Charpentier : “Les jeunes spinaliens peuvent réussir avec les Wildcats d’Épinal”

Le 04 octobre 2022 par Stéphane Magnoux
Martin Charpentier : "Les jeunes spinaliens peuvent réussir avec les Wildcats d'Épinal"
Martin Charpentier, capitaine des Wildcats d’Épinal depuis plusieurs années, ici lors de la saison passée, ne cache pas sa fierté d’évoluer dans une formation qui fait la part belle aux joueurs de la Cité des Images.

Capitaine d’une formation spinalienne proche de se qualifier pour le dernier carré des play-offs en Division 1 la saison passée, Martin Charpentier, 29 ans, a tout connu avec le club. Revenu à un bon niveau après de gros soucis au poignet il y a plusieurs années, le défenseur est l’un des tauliers d’une équipe où les joueurs du cru sont présents en force.

Quel regard portez-vous sur la saison passée où vous avez raté de peu le dernier carré (battu 3 à 2 par Cholet à l’issue de la série des quarts-de-finale) ?

Après deux saisons perturbées par le Covid, on était déjà content de faire une saison complète. La phase régulière avait mal débuté mais ensuite, on avait enchaîné les bons matchs. Après l’élimination en play-offs, on était déçu. Il y avait la place pour aller au tour suivant. Lors du match décisif à Cholet, on menait jusqu’à la fin du deuxième tiers-temps mais on a craqué dans le dernier. Malgré tout, on pouvait être fier de notre saison.

Qu’a-t-il manqué à Épinal pour atteindre le dernier carré ?

Cela s’est joué sur des détails. On a pris des pénalités aux mauvais moments et le power-play de Cholet a été efficace. Sur la série, c’était équilibré et Cholet avait été surpris d’avoir une équipe aussi forte en face. À l’issue de la saison régulière, les compteurs sont remis à zéro. Les play-offs, c’est une nouvelle saison.

Il y a trois ou quatre ans, on m’avait dit que le hockey sur glace était fini pour moi. Aujourd’hui, je suis encore là et à un bon niveau. C’est une belle récompense.

Martin Charpentier, capitaine des Wildcats d’Épinal

Comment avez-vous vécu cette intersaison très calme avec peu de mouvements de joueurs ?

On a gardé une bonne base. Il n’y a eu que trois arrivées : le retour d’Antoine (Bonvalot, le gardien) et deux attaquants (Peter Hrehorcak et Jaroslav Markovic). C’est plus simple pour lancer une saison quand la plupart des joueurs connaissent les systèmes des coachs. Malgré la pause de l’été, on s’est vite remis en route. Une telle intersaison, c’est rare. Certaines années, pratiquement la moitié de l’équipe changeait. On avait l’impression d’être dans un nouveau club ! 

Au centre, Martin Charpentier et ses coéquipiers visent une qualification en playoffs cette saison.

Vous avez connu la Ligue Magnus avec Épinal il y a quelques saisons. Quelles sont les différences avec la Division 1 ?

Si on écoute les joueurs qui sont en D1 depuis de nombreuses années, ce championnat a bien évolué. Les équipes sont de plus en plus fortes. Ce n’est plus le même niveau et tous les matchs sont difficiles. La saison passée, lors de chaque journée, il y avait au moins une surprise. Quel que soit le match, on ne peut pas se permettre de faire tourner l’effectif. Hormis Clermont-Ferrand qui était décroché, toutes les équipes se tenaient. Cette saison, il n’y aura plus d’équipe comme ça.

Nicolas Martin, votre manager général, ne cesse de mettre en avant l’identité spinalienne de l’équipe avec sept joueurs du cru dont vous cette saison…

Si on fait le tour des clubs de D1, il n’y a que chez nous que ça existe. Cela peut motiver nos jeunes et leur montrer que c’est possible de jouer à ce niveau avec Épinal. Nos entraîneurs tiennent ce discours : les jeunes Spinaliens qui s’en donnent les moyens peuvent réussir ici. Voir un joueur comme Antoine Bonvalot revenir au club après tant d’années loin de chez lui démontre qu’Épinal est un gros club. On avait joué ensemble en équipe de France chez les jeunes mais la dernière fois qu’on était ensemble à Épinal, c’était en U15 ! Quinze ans après, c’est sympa de se retrouver dans la même équipe. 

Vous abordez votre troisième saison comme capitaine. Qu’est-ce que cela représente ?

En tant que Spinalien, c’est une fierté après toutes les galères que j’ai eues au poignet. Il y a trois ou quatre ans, on m’avait dit que le hockey sur glace était fini pour moi. Aujourd’hui, je suis encore là et à un bon niveau. C’est une belle récompense.

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