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Ski alpin : le Vosgien Clément Noël entre humilité et confiance avant les JO de Pékin

Le 04 février 2022 par Clément Thiriau
Clément Noël est l'un des grands espoirs de médailles pour la France.
© Agence Zoom

À 24 ans, Clément Noël est déjà un skieur expérimenté, que les états de service placent parmi les tout meilleurs slalomeurs de la planète depuis 4 ans. Malgré une saison en coupe du monde qui n’est pas pour l’heure à la hauteur de ses attentes, le Vosgien formé à Ventron reste confiant et ambitieux alors que se profilent les Jeux Olympiques de Pékin (4 au 20 février). Entretien entre les piquets.

Clément, votre début de saison en Coupe du monde de slalom a été marqué par une magnifique victoire à Val-d’Isère puis deux éliminations et une 8e place à Wengen, le 16 janvier dernier. Quelle analyse en faites-vous ?

Clément Noël À Madonna (22 décembre), j’ai fait preuve de malchance, je rate la dernière porte alors que j’étais largement devant. Il y avait beaucoup de positif dans cette course. En revanche, à Adelboden (9 janvier), j’ai enfourché en début de parcours, je suis parti n’importe comment, je n’étais pas dans le rythme alors que les conditions étaient bonnes. À Wengen (16 janvier), je ne suis pas parvenu à me lâcher, j’ai subi la piste mais je suis arrivé en bas.

Après à Adelboden, vous déclariez : « Il ne faut pas se prendre pour quelqu’un d’autre ». Vous maintenez ?

C. N. Oui tout à fait. C’est la vérité. J’ai gagné une course et j’ai fait pas mal d’erreurs sur ce début de saison, ça m’a coûté beaucoup. Il faut savoir se remettre en question et rester humble. J’ai essayé de procéder à des ajustements techniques. Le niveau est là, le ski est bon. Je sais que j’ai tout pour bien faire, mais il faut rester concentré, focus sur moi-même.

Votre niveau technique et votre potentiel ne sont plus à prouver mais vous peinez à trouver la constance à très haut niveau… Comment le vivez-vous ?

C. N. Je reste confiant. Il ne faut pas se poser 60 000 questions, être bien dans sa tête et faire les choses bien et dans le bon ordre au moment de la course. Je sais que quand j’arrive en bas, ça marche bien. J’ai fait des progrès sur le mental, la concentration, reste à concrétiser sur la durée.

Comment vivez-vous le contexte sanitaire et les contraintes qui vous sont imposées ?

C. N. Le protocole sanitaire pèse sur tout le monde, sur tout le groupe. Tout le monde est un peu sur les nerfs. Quand on doit attendre le résultat d’un test avant d’être sûr de pouvoir prendre le départ d’une course, ce ne sont pas des situations saines. Pourtant je peux vous assurer qu’on prend toutes les précautions.

Les Jeux olympiques arrivent. Vous aviez manqué d’un souffle le podium (4e à 4 centièmes du 3e) à Pyeongchang en 2018 alors que vous n’aviez que 20 ans. Vous allez à Pékin forcément ambitieux ?

C. N. Oui bien sûr. C’est un de mes deux gros objectifs de la saison avec la Coupe du Monde. Je ne me projette pas encore tout à fait. J’essaierai de tout donner, tout envoyer. C’est une course d’un jour, il faudra être au top le jour J.

Prochaine échéance :

Epreuve olympique de slalom : Mercredi 16 février (1ère manche à 3 h 15 / 2e manche à 6 h 45)

Coupe du Monde : Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) 26-27 février

Palmarès :

  • 9 victoires et 16 podiums en Coupe du Monde
  • 3 fois 2e du classement général de la Coupe du Monde de slalom (petit globe de cristal)
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