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Ski alpin – Clément Noël : “un titre olympique, ça enlève un poids”

Le 09 novembre 2022 par Stéphane Magnoux
Ski alpin : Le Véternat Clément Noël avoue qu'"un titre olympique, ça enlève un poids"
Champion olympique de Slalom depuis sa démonstration aux Jeux de Pékin en février 2022, Clément Noël rêve désormais du globe de cristal et d’une médaille en France, aux Mondiaux de Courchevel et Méribel en février 2023.
© Stéphane Magnoux

Sacré champion olympique de Slalom aux Jeux de Pékin en février, le Véternat Clément Noël, 25 ans, lancera véritablement sa saison dans un peu plus d’un mois. Les défis ne manquent pas pour le jeune homme aux neuf succès en Coupe du monde : remporter le globe de cristal et monter sur le podium des Mondiaux en France en février 2023.

© Erich Spiess

Malgré votre titre olympique et les sollicitations, avez-vous eu une vraie coupure au printemps ?

J’ai réussi à bien couper de mi-avril jusqu’à début juin. C’était plus long que d’habitude. J’en avais bien besoin. Une saison olympique, c’est long et éprouvant. Derrière les Jeux, il restait quatre courses de Coupe du monde. Avril a été pas mal chargé en sollicitations et j’avais besoin de bien me reposer.

Avez-vous fait évoluer votre manière de vous préparer ?

On essaie de rester dans la continuité. On a plutôt bien fait les choses mais il faut apprendre de ses erreurs. On cherche toujours à s’affiner sur l’entraînement et la préparation physique. En revanche, on a repris le ski plus tard que la saison passée. On avait skié en juin et juillet. Cela n’avait pas été bon du tout.

© Erich Spiess

Cette médaille olympique vous a-t-elle délesté d’un poids ?

Un titre olympique, ça enlève un poids. J’avais beau avoir des victoires en Coupe du monde, je n’avais encore ni globe, ni titre, ni médaille. Peu importe ce qu’il se passera dans ma carrière, je pourrai me dire que j’ai fait de très belles choses. Malgré tout, quand j’arrive sur une saison ou une course, je ne pense pas à ça ! Je suis très motivé pour aller chercher plus.

En septembre, vous avez passé plus de trois semaines en stage à Ushuaia (les Bleus n’y étaient pas retournés depuis la crise sanitaire, ndlr), à l’extrême sud de l’Argentine. Comment cela s’est-il passé ?

C’était un bon stage dans de bonnes conditions. On a pu skier à peu près comme on voulait. Cela nous a fait du bien de retourner là-bas et d’avoir des conditions hivernales. On a pu faire du Slalom et du Géant avec différentes nations. C’était sympa de partager nos entraînements.

© Erich Spiess

La Coupe du monde de Slalom débutera le 11 décembre à Val-d’Isère. Comment allez-vous occuper votre temps d’ici là ?

Dans un premier temps, j’ai fait un peu de préparation physique. Puis, je suis retourné sur les skis. Tout va vite s’enchaîner. Je vais participer à la Coupe du monde de Slalom parallèle à Lech (Suisse) le 13 novembre. Ensuite, on devrait aller en Suède, à Kabdalis, comme la saison dernière. Après quelques derniers entraînements en France, la saison sera lancée.

Que serait une saison réussie ?

Il faudrait des victoires et cocher un des deux objectifs de la saison. C’est-à-dire être moins irrégulier en Coupe du monde et bon aux Mondiaux. Moins irrégulier en Coupe du monde, c’est décrocher le globe de cristal ou être deuxième avec des victoires. Pour les Mondiaux, cela passe par une médaille. Cela étant, tout dépend du contexte. Je pourrais être très heureux avec une médaille de bronze comme très déçu.

© Erich Spiess

Vous aviez 11 ans lors des derniers Mondiaux en France, en 2009 à Val-d’Isère. Quels souvenirs en avez-vous ?

J’ai quelques souvenirs du Slalom avec la déconvenue de Jean-Baptiste (Grange). Je me rappelle aussi les deux médailles de Julien (Lizeroux, en Slalom et en combiné). C’était de superbes Mondiaux et il y avait eu un bel engouement populaire. J’espère qu’on va vivre des trucs similaires à Courchevel et Méribel.

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