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Hockey sur glace : Martin Charpentier, capitaine des Wildcats, ne compte plus les années

Le 12 octobre 2024 par Stéphane Magnoux
Martin Charpentier a disputé ses premiers matchs chez les seniors avec Épinal lors de la saison 2010/2011 en Ligue Magnus. Hormis un intermède de deux ans à Gap entre 2011 et 2013, il est toujours resté fidèle à la Cité des images.
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Malgré une fin de saison passée perturbée par les blessures, l’emblématique capitaine des Wildcats n’a pas hésité à rempiler. Il guidera à nouveau les Spinaliens vers les sommets de la Division 1.

« À la fin des entraînements, on fait souvent une séance de tirs au but. L’ordre de passage est défini en fonction de l’ancienneté. C’est là que je vois que je ne suis plus parmi les plus jeunes. Il y a quelques années, j’étais tout à la fin ! », s’amuse Martin Charpentier. À seulement 31 ans, le défenseur des Wildcats est loin d’être un dinosaure, mais il a vu un paquet de joueurs défiler à la patinoire de Poissompré. Et certains de ses potes, comme Nathan Ganz et Kévin Pernot, raccrocher les patins en fin de saison passée. Le capitaine des Wildcats n’en est pas encore là, tout comme Maxime Martin et Anthony Rapenne, autres enfants du club. Il a encore soif de victoires et veut effacer le souvenir de la fin de saison dernière.

Tenants du titre, les Vosgiens ont été sortis en demi-finale par Chambéry, et Martin Charpentier, perturbé par les blessures, n’a pas pu donner sa pleine mesure. « On était tombé sur une équipe bien en place et qui avait eu son pic de forme sur ces play-off », reconnaît également, fair-play, le trentenaire. S’il a désormais plus d’années de hockey derrière lui que devant, le gaillard veut profiter jusqu’au bout du plaisir du jeu. « J’étais resté un an et demi sans jouer et je pensais que je ne pourrais plus jouer au hockey. » La faute à une vilaine blessure à la main. Il avait quitté la glace en Ligue Magnus au tout début de la saison 2017/2018, il l’a retrouvée en D3 en janvier 2019. Dans l’intervalle, le dépôt de bilan consécutif à l’ère Gamyo avait envoyé le club au sous-sol du hockey français.

« Il faut y aller étape par étape »

« Quand j’ai été apte à rejouer, on m’a demandé de rendre service en D3. Puis, on m’a proposé de continuer en D2 et encore en D1. Désormais, je ne veux plus me poser de questions. Je veux profiter des années qu’il me reste sans me prendre la tête  », souligne celui qui deviendra père de famille courant octobre. D’ici là, les Wildcats auront renoué avec le championnat. La première levée de D1 est prévue à Poissompré le samedi 5 octobre avec la réception de Nantes, successeur des Wildcats au palmarès. Épinal est, une nouvelle fois, annoncé parmi les candidats au titre. Martin Charpentier reste prudent, conscient que cette D1 qui passe de 14 à 16 clubs cette saison, réserve souvent son lot de surprises. « Il faut y aller étape par étape. Le premier objectif, c’est de se qualifier pour les play-off. On se prépare toute la saison pour ce moment. C’est une nouvelle compétition qui démarre. »

Quand ils avaient décroché la timbale à l’issue de l’exercice 2022/2023, les joueurs du duo Nicolas Martin-Jan Plch s’étaient qualifiés d’extrême justesse pour les phases finales avec le 8ᵉ rang de la saison régulière. « Il n’y a plus de petites équipes en D1. À chaque journée, il y a des surprises. Cet été encore, on a pu voir que toutes les équipes ont bien recruté. » Avec le défenseur tchèque Jakub Adamek ou encore l’attaquant finlandais Justus Ojala pour compléter un alignement stable, les Spinaliens ont aussi les moyens de naviguer sereinement aux côtés d’un capitaine pas pressé d’être en tête de la file à la fin de l’entraînement.

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