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Hockey : fin de saison régulière pour les Wildcats d’Épinal avant de penser aux playoffs

Le 03 mars 2023 par Stéphane Magnoux
Hockey : fin de saison régulière pour les Wildcats d'Épinal avant de penser aux playoffs
La saison passée, les Wildcats d’Épinal avaient été à deux doigts d’éliminer Cholet, le futur vice-champion de France, en quart- de-finale des playoffs. Il avait fallu disputer un cinquième match décisif.

Pour son dernier match de la saison régulière de Division 1, les Wildcats d’Épinal accueillent Dunkerque, ce samedi 4 mars, l’occasion de terminer la saison en beauté, avant d’entamer les playoffs, le 18 mars prochain. Ce privilège est réservé aux huit premiers de la saison régulière. C’est une seconde compétition qui démarrera avec une dramaturgie
particulière. Décryptage avec le manager général, Nicolas Martin.

La pression de la qualification

La Division 1 a rarement été aussi dense. Nombre d’équipes devront lutter jusqu’au bout pour accéder aux playoffs (le top 8). à Épinal, le tandem Nicolas
Martin-Ján Plch a dû composer avec ce paramètre. « Tant que tu n’as pas assuré ta présence en playoffs, tu sens la pression monter, reconnaît Nicolas Martin. Les gars devaient se projeter sur cet objectif mais sans trop y penser. » S’y voir déjà alors que ce n’est pas acquis peut coûter cher. « La saison passée, on pensait que ça allait être facile. Lors des trois derniers matchs, on avait pris la tempête. On s’était qualifiés sur le dernier match de la saison régulière à Marseille. »

Le défenseur slovaque Tomas Nechala, réceptionne un palais pour les Wildcats d'Épinal.

La gestion de l’effectif

En saison régulière, le rythme est d’un match par semaine, sauf exception. En playoffs, on peut enchaîner des séries de cinq matchs en huit ou neuf jours ! « Si tu es qualifié à deux ou trois journées de la fin, tu peux essayer de faire tourner ton effectif, précise Nicolas Martin. Il n’y aura qu’une semaine entre la fin de la saison régulière et le début des playoffs. D’un côté, tu dois reposer des cadres et de l’autre, tu ne dois pas perdre ton rythme. Il faut placer le curseur au bon endroit. Dans ces derniers matchs de saison régulière, tu es déjà dans la préparation psychologique des phases finales. »

L’importance du mental…

« Si tu as le mental, tu peux aller loin, prévient le manager général des Wildcats. En playoffs, tu es dans une bulle. Il y a toute une ambiance et l’apparition de petits rituels comme ne plus se raser. C’est vraiment atypique. » En playoffs, tout peut arriver à condition d’y croire. « La saison passée, Strasbourg s’était qualifiée sur la dernière journée. C’était une équipe de guerriers. En quarts de finale, ils avaient été à deux doigts de sortir Brest, le futur champion. La série était allée au bout des cinq matchs alors que c’était le premier face au huitième de la saison régulière… Certains joueurs n’attendent que ces matchs-couperets. Ils se transcendent en playoffs. »

Le défenseur Maxime Martin (20) et ses coéquipiers des Wildcats d'Épinal fêtent un but.

… et de la profondeur de banc

« Des équipes sont performantes avec deux ou trois lignes. C’est possible en saison régulière où tu ne joues qu’une fois par semaine. Si tu enchaînes plusieurs matchs en une semaine, tu risques de le payer. En playoffs, la profondeur de banc est importante », assène Nicolas Martin. « Ce qui peut te faire gagner une série, ce sont parfois les jeunes à qui tu auras donné du temps de jeu. Ils ne seront pas perdus pour remplacer un malade ou un blessé. » Dans ce domaine, Épinal a du répondant. « On essaie de jouer au maximum à quatre lignes afin d’économiser tout le monde et les resserrer en fin de match pour que les mecs aient plus d’énergie. »

La glorieuse incertitude du sport

En 2014/2015, dirigé par Philippe Bozon en Ligue Magnus, Épinal, qualifié in extremis en playoffs, avait failli créer la sensation. Le club avait été à deux doigts de décrocher le titre, ne s’inclinant que 4 matchs à 3 face à Gap en finale. « Le huitième qui va aussi loin en playoffs, cela reste l’exception mais cela montre que c’est faisable », se souvient Nicolas Martin, alors adjoint de Philippe Bozon. « Il avait eu le bon discours auprès des joueurs. On avait enchaîné un paquet de rencontres. On se qualifiait souvent lors du dernier match, en égalisant parfois dans la dernière minute. C’est ça les playoffs : de l’intensité et de l’excitation. »

Wildcats d’Épinal – Corsaires de Dunkerque
Dernière journée de D1
Samedi 4 mars, 18 h 05
Patinoire de Poissompré, Épinal
www.epinalhockeyclub.fr

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