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Entretien avec Fred Franchitti d’ASTONVILLA avant le festival Rock’o’lac du 24 novembre à Gérardmer

Le 09 novembre 2023 par Jonathan Blanchet
© © Yann Orhan - ASTONVILLA

Le groupe de rock francophone prépare son comeback avec un sixième album studio. Il en donnera un avant-goût le 24 novembre à Gérardmer, lors du festival Rock’o’lac. Le chanteur du groupe, Fred Franchitti, nous a accordé sa toute première interview autour de ce nouveau projet.

Astonvilla n’avait pas sorti d’album depuis Joy Machine en 2014. Pourquoi ce long silence ?

Après un cycle infernal de tournées et de disques, on avait envie de vivre d’autres expériences. Moi, j’avais un vieux rêve, celui de devenir cuisinier. J’ai donc monté mon restaurant… à la veille du Covid. L’expérience a été dure, intense, mais elle a participé à l’envie de revenir à l’amour de ma vie qu’est la musique. Ce temps était nécessaire.

Vous démarrez actuellement une petite tournée qui a des airs de tour de chauffe…

Quand on s’est remis à écrire, il fallait repartir de zéro en oubliant nos vieux réflexes… On a abordé ce disque comme si on commençait la musique, avec des accidents, des faiblesses. Ce n’était pas simple au départ, mais il fallait juste coucher sur le papier ce qui nous passait par la tête. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé pour composer cet album. Cela va donc de soi de faire son comeback par la petite porte, pour retrouver son public par petites touches.

Il y a une belle symbolique de vous voir passer par Rock’o’lac pour l’aider à passer le cap du vingt-cinquième anniversaire, alors que vous fêterez l’année prochaine vos quarante ans de carrière !

L’histoire entre Rock’o’Lac et Astonvilla ne date pas d’hier. Nous y sommes déjà venus en 2014. Cette date représente l’amitié. Daniel (Colnat, le programmateur) nous connaît bien. Ce concert, on le voit comme une soirée entre potes. Ce sera évidemment l’occasion de tester des morceaux inédits. On devrait jouer la moitié du nouvel album ! C’est un bonheur absolu de lui donner vie sur scène.

Comment avez-vous abordé l’écriture de ce nouvel album qui sortira en mars 2024 ?

Il n’était pas question de faire l’album de plus. Dès le départ, je voulais que ce soit un putain de disque, très ambitieux. La notion de plaisir était là dès le départ. Quand je l’écoute, j’entends quelque chose de plus que je ne retrouvais plus sur les albums précédents.

Je veux que l’on surprenne.

Fred Franchitti

À quoi ressemblera le disque ?

Ce dernier album a peut-être moins de poésie sociale que les précédents. Ce n’est pas parce que le monde est chaotique que je me devais de plonger là-dedans. J’avais envie d’aborder quelque chose de plus léger et de plus intime, il y a des histoires d’amour borderline… et aucune chanson ne se ressemble. Elles n’ont pas le même style. Notre patte est reconnaissable, mais je voulais sortir des carcans classiques du pop-rock. Je veux que l’on surprenne.

Joy Machine vous voyait déjà quitter les rivages du rock pour aller vers d’autres styles. L’approche musicale est une nouvelle fois différente ?

Il y a beaucoup de clins d’œil à nos références : Supertramp, Depeche Mode… Je voulais aussi rendre hommage à ceux qui nous ont inspirés. Au final, je sais que ceux qui écouteront ce nouvel album et avaient été déçus par Joy Machine se diront « ah, enfin ! ». Moi, j’en suis très fier. J’ai aimé doser des ingrédients différents. Au fond, la musique, la cuisine, c’est pareil.

25ᵉ édition de Rock’o’lac avec Astonvilla.

Le 24 novembre à 20 h 30 – MCL de Gérardmer.

Tarif plein : 25 €

Tarif réduit : 20 € – enfant : 10 €

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