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La Vert’Uri est de retour le dimanche 6 avril à Uriménil

Le 01 avril 2025 par Stéphane Magnoux
En 2024, 361 traileurs ont bouclé l’une des trois distances au menu de la Vert’Uri. Les organisateurs espèrent passer la barre symbolique des 400 engagés cette année, la norme avant que la crise sanitaire ne perturbe ce bel engagement.
© ASC Uriménil

La treizième édition de la Vert’Uri mise sur son savoir-faire et le retour des beaux jours pour franchir le cap des 400 engagés. Ce dimanche 6 avril, trois parcours, les mêmes que l’an passé, seront au menu autour d’Uriménil.

Un rendez-vous incontournable

Heureuse qui, comme la Vert’Uri, fait un beau voyage. Depuis une quinzaine d’années, le rendez-vous organisé par l’ASC (association sportive et culturelle) d’Uriménil navigue sereinement au milieu d’un calendrier de trail chargé dans le département. Cela valait bien une petite référence à Georges Brassens. Cinq ans après le début de la crise sanitaire, l’épreuve est revenue à ses standards d’avant. L’an passé, elle s’est approchée des 400 participants (361 finishers). À moins que la météo ne joue un sale tour à Sébastien Barthélémy, le président de l’ASC Uriménil, et son armée de 80 bénévoles, la barre fatidique devrait être atteinte pour ce quatorzième opus.

Un conseil : ne tardez pas à vous inscrire. « On espère approcher du quota maximum d’inscrits qu’on peut accueillir, c’est-à-dire 490 personnes sur l’ensemble des trois courses, souffle Sébastien Barthélémy. Au-delà, cela demande une autre organisation et des frais supplémentaires comme la présence d’un médecin. On veut rester sur un format convivial et qu’on maîtrise. » Avide de proposer des épreuves pour les enfants, l’ASC Uriménil y a renoncé pour cette année. « Ils entrent dans le calcul de notre quota de 490 personnes, mais on réfléchit à des solutions. » À Uriménil, on ne tombera jamais dans le gigantisme. « Sur les parcours, ce serait gérable d’accueillir plus de monde, mais il faut que les gens puissent circuler normalement au village départ. On n’a pas la place suffisante », prévient Sébastien Barthélémy.

Un concert Rock à l’arrivée

La Vert’Uri est une valeur sûre qui sent bon le printemps. Comme l’an passé, les organisateurs proposeront trois distances : 21, 16 et 10 km. Épinal et ses alentours ne sont pas les Hautes-Vosges mais à Uriménil, les sentiers s’élèvent tout de même. Les dénivelés positifs sont respectivement de 570, 410 et 230 m. Les participants de l’opus 2024 ne seront pas dépaysés. « On a repris exactement le même parcours que l’an passé. On les fera évoluer pour l’édition 2026. » L’association organisatrice mettra tout de même en place une nouveauté cette année. À l’arrivée, le groupe vosgien « Poulpes Fiction », spécialisé dans les reprises rock, donnera un concert. « Cela permettra de mettre une petite ambiance et d’apporter une touche originale, dixit Sébastien Barthélémy.

Seule épreuve vosgienne au calendrier le premier week-end d’avril depuis le retrait du Médianitrail, la Vert’Uri est indirectement en concurrence avec le Trail des Terroirs vosgiens. « Il a lieu une semaine avant, éclaire Sébastien Barthélémy. Beaucoup de traileurs n’enchaînent pas les deux courses. » Cela n’empêche pas l’épreuve uriméniloise de drainer son lot de fidèles. « Comme on a une position centrale dans le département, on rayonne essentiellement sur les Vosges et on n’a pas beaucoup de participants des départements extérieurs. » Contrairement à ce que l’on observe sur les trails des Hautes-Vosges et de l’Ouest vosgien. L’an passé, les coureurs estampillés 88 ont réalisé le carton plein dans l’agglomération d’Épinal : Joris Juliani et Clara Abel ont remporté le 21 km, Vincent Leroy et Marjorie Aubel le 16 km alors que Sébastien Barthélémy et Lucie Lefèvre ont dicté leur loi sur le 10 km.

Dimanche 6 avril

Départs à 9 h (21 km), 9 h 20 (16 km) et 9 h 40 (10 km)

Renseignements et inscriptions sur : ON SE CAPTE

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