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Lucas Herzog signe un nouveau record personnel à l’Embrunman

Le 19 août 2025 par Adel Saoud
Lucas Herzog sera sur la ligne de départ du triathlon de Gérardmer début septembre
© Les Clichés d'Jérèm'

Le triathlète vosgien Lucas Herzog, originaire du Val-d’Ajol, a signé une performance solide lors de l’Embrunman 2025. En améliorant son meilleur temps de plus de trente minutes, il confirme son attachement à cette épreuve mythique et son exigence de perfectionniste.

Le 15 août dernier, dans le cadre majestueux des Hautes-Alpes, Lucas Herzog a bouclé son quatrième Embrunman, considéré comme l’un des triathlons les plus difficiles au monde. À 27 ans, le fondateur de LHPerformance poursuit son chemin dans l’élite amateur du triathlon longue distance, un an après avoir brillé aux championnats du monde d’Ironman à Hawaï. « Ça fait 6 ans que je fais du triathlon, 5 ans que je prépare l’Embrunman. C’est une course qui me tient à cœur, c’est le mythe, une des plus vieilles en France », explique-t-il. Un rendez-vous estival devenu rituel, préparé avec minutie depuis son pied-à-terre à Embrun et avec le soutien logistique (et pas que) de sa compagne Julie
Cette année, Lucas Herzog avait un objectif clair : effacer sa marque de 2022 (10h54). Mission accomplie. Après 1h00 de natation, 6h11 de vélo et 3h15 de course à pied, il arrête le chronomètre en un peu plus de 10h30. « J’améliore de 4 minutes la natation, 22 minutes le vélo et 5 minutes le marathon. Au final, c’est une demi-heure de mieux, ce qui est relativement bien », analyse-t-il. Pourtant, le Vosgien garde une pointe d’insatisfaction : « Je suis légèrement déçu de mon marathon, je suis très perfectionniste. Il y a toujours cette petite partie qui me reste en travers de la gorge pour que je sois pleinement satisfait. Mais malgré ça, c’est un record personnel, je prends ! ».

©️ Les Clichés d’Jérèm’

Sa prudence sur le vélo l’a aussi marqué. Après avoir été mis en difficulté en 2023 suite à un choc avec une voiture, il a cette fois levé le pied dans les zones les plus exposées : « Il y a beaucoup de vacanciers le 15 août du côté de Briançon, beaucoup de circulation. Le sport, c’est une passion, pas un gagne-pain. Je ne mettrai pas ma santé en jeu en grillant une priorité par exemple. »
En comparaison, la densité du plateau n’a pas joué en sa faveur : « Avec le chrono de cette année, en 2022 je ne serais pas loin du top 10. Ça montre le niveau actuel. » Malgré l’exigence et la frustration, la satisfaction domine. Fidèle à sa lucidité, il conclut : « À Embrun, j’aurais pu mieux faire, mais ça aurait pu être pire. Je prends, et je suis content. » La suite de sa saison se jouera désormais plus près de ses terres. Début septembre, le triathlète sera au départ du triathlon de Gérardmer, avec l’ambition de battre son meilleur temps, avant de s’aligner fin octobre sur l’Ironman de Grèce. « Embrun ? J’y retournerai un jour, c’est sûr, mais pas l’année prochaine. Je vais me concentrer sur les courses rapides. »
Le Vosgien a prouvé une fois de plus que l’Embrunman reste pour lui un rendez-vous incontournable, cap désormais sur ses Vosges natales, avec l’intention de briller à Gérardmer.

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