Clémence Beretta, vice-championne de France du 20 km marche

Ce matin, aux Mureaux, Clémence Beretta était au départ des Championnats de France de marche athlétique avec un objectif clair : accrocher une place dans le Top 4 pour se qualifier aux Championnats d’Europe par équipes en mai prochain. Mission accomplie pour la Navoiriaude, qui décroche le titre de vice-championne de France après une course pleine de promesses… et de rebondissements.
Un départ tonitruant avant un coup d’arrêt
En grande forme, Clémence Beretta a imposé son rythme dès les premiers kilomètres. “Onze kilomètres en tête, sur les bases de 1h27’40, soit les minima pour les Mondiaux”, raconte-t-elle sur ses réseaux sociaux. Tout semblait aligné – “tête, cœur, jambes” – pour une performance de haut niveau. Mais la marche athlétique est un sport exigeant, où la moindre faute technique peut coûter cher. “Malheureusement, une pénalité de deux minutes a mis fin à mon élan et à ma mission du jour”, déplore l’intéressée. Cet arrêt forcé a bouleversé la dynamique de sa course, l’obligeant à gérer les neuf derniers kilomètres “piano piano” pour assurer la deuxième place.
Un record de France… en pleine course !
Si la frustration est palpable, la marcheuse olympique préfère en sourire. “Anecdote plutôt drôle : je bats mon record de France du 10 km route avec mon temps de passage en 43’50 !” Un signe supplémentaire que sa préparation hivernale porte ses fruits. Un travail minutieux a été mené sur sa technique, avec l’utilisation d’analyses vidéo ultra-précises (1080p à 240 fps) en collaboration avec son coach. “Les temps de suspension sont conformes et en dessous des préconisations de World Athletics (45 ms), même à des allures plus élevées que ma première partie de course”, précise-t-elle.
Vers un jugement électronique ?
Ce fait de course relance le débat sur l’arbitrage en marche athlétique. “Aux dernières infos, un jugement électronique se précise et devrait voir le jour, affaire à suivre…” Une évolution qui pourrait limiter les décisions contestables et offrir plus de sérénité aux athlètes.
Un objectif clair : passer sous les 1h28 !
Après un stage de deux mois sous le soleil australien, la Navoiriaude est plus motivée que jamais. “Ces semaines d’entraînement semblent porter leurs fruits et il me tarde de pleinement valider cette progression par une course sans pénalité !”
Et l’athlète de conclure avec ambition : “On va bien la faire tomber, cette freaking barrière des 1h28 !!!”
Rendez-vous aux prochaines échéances pour voir si l’objectif se concrétise : les Championnats d’Europe par équipes en mai, avant les Championnats du monde à la rentrée prochaine !