Klauss-Péché : « Une bonne perf’ mais pas un aboutissement »
Fiers d’eux mais toujours autant concentrés sur les objectifs principaux de la saison que sont les championnats du monde, Gauthier Klauss et Matthieu Péché reviennent avec leur entraîneur sur leur saison, tout en modestie.
“A partir du moment où l’on a décidé de faire le cinq manches de coupe du monde, il faut la jouer à fond. Après, ça passe c’est bien, si ça ne passe pas on se reconcentre sur la prochaine course”. Thierry Saïdi, l’entraîneur national des C2, ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de parler de la saison des céistes Gauthier Klauss et de Matthieu Péché.
“Clairement, après une année olympique, il faut tourner la page quoiqu’il se soit passé et en créer une nouvelle”, enchérit l’entraîneur des Spinaliens. De retour dans les Vosges après leur sacre en coupe du monde de canoë-kayak, les KlaPé sont fiers de la saison qu’ils ont accomplie à chacune des cinq étapes du circuit mondial mais n’en restent pas moins concentrés car ce n’est pas leur plus gros objectif.
“Après la quatrième place obtenue aux championnats d’Europe, nous avons réussi à nous concentrer pour obtenir les meilleurs résultats possibles en coupe du monde. Au final nous obtenons trois victoires sur cinq manches et la première place au classement final. C’est une bonne performance mais ce n’est rien comparé à un titre de champion du monde”, assure Gauthier Klauss.
“Champion du monde au moins une fois”
Matthieu Péché, de son côté, reste modeste sur leur performance puisqu’il ne sait vraiment “si les autres ont joué le coup à fond”. “L’objectif de tous est d’obtenir le titre de champion du monde. La coupe du monde est une ligne de plus sur le palmarès alors que remporter les championnats du monde, c’est une étoile sur le maillot, comme en football. Si jamais nous finissons 15e des championnats du monde (à Prague, du 13 au 15 septembre), on ne retiendra pas la saison en coupe du monde mais ce mauvais résultat”.
Favoris à Prague dans un peu plus de 15 jours ? “Il y a 10 à 12 bateaux qui partent là-bas pour la victoire finale. A nous d’arriver au mieux de notre forme et de confirmer”, assure d’une seule voix le binôme spinalien. “Il y a 3 championnats du monde avant les Jeux Olympiques de Rio. Il faut qu’ils soient champion du monde au moins une fois dans ces trois années au minimum, c’est leur mission“, assène Thierry Saïdi convaincu du fort potentiel de ses poulains.
