Sylvothérapie : l’appel de la forêt !
Alors que nous sortons à peine de ce troisième confinement, qui a restreint quelque peu nos libertés, il est temps de repenser à soi, de retrouver une sociabilité perdue et surtout de reprendre en main sa forme physique et mentale. Une idée pour y parvenir de façon calme et douce : la sylvothérapie !
Se retrouver en pleine forêt pour faire des bisous à des arbres, plein de mousse et de résine ? Très peu pour moi ! » Que ce soit la crainte du regard d’autrui ou l’incompréhension de faire ce genre de geste, beaucoup sont ceux qui ne comprennent pas l’importance de communier avec la nature.
Pourtant les bienfaits de se poser quelques instants, d’écouter et de regarder la nature, permettent d’avoir un écho sur sa santé, à commencer par la diminution du stress. La sylvothérapie est une thérapie par les arbres. Du mot « sylve », qui signifie « bois, forêt », la sylvothérapie est une pratique thérapeutique d’origine japonaise qui gagne en popularité. Cette thérapie consiste à faire une promenade en forêt pour calmer l’anxiété et contrer la dépression.
L’immersion en forêt a pour but d’encourager les gens à découvrir les effets positifs de la nature sur l’humeur par l’effet relaxant de certaines molécules libérées par la végétation. Marcher, observer, respirer la nature et choisir instinctivement son arbre seraient un excellent moyen de se ressourcer en énergie pour retrouver sa dimension humaine, loin du béton et des bruits de la ville. En les enlaçant, certaines personnes parviendraient à réduire leur stress, leur tension artérielle ou encore leur taux de cortisol.
Mousses, lichens et insectes pas si inoffensifs
Tandis que nous traversons sans répit, depuis plus d’un an, une pandémie bouleversant notre mode de vie sur tous les plans, les promenades en pleine forêt peuvent servir d’exutoire bénéfique. Respirer l’air pur, marcher, se détendre, passer du temps en forêt peut être très bénéfique, mais câliner les arbres doit se faire dans la plus grande prudence.
Tout un écosystème évolue sur l’écorce de ces végétaux des mousses et des lichens qui peuvent provoquer des démangeaisons. Les chenilles processionnaires, très nombreuses à cette période de l’année dans notre département, dégagent des poils urticants et allergènes. Les démangeaisons peuvent durer jusqu’à deux semaines et les poils peuvent provoquer des œdèmes ou blesser les yeux. Il faut, également, faire attention aux tiques qui sont responsables de la maladie de Lyme.
Enfin, si les bienfaits de la sylvothérapie semblent bénéfiques pour de nombreux pratiquants, quelques professionnels de la santé confient leur scepticisme quant à ses bienfaits sur le taux de cortisol, notamment. Quoiqu’il en soit, une balade en forêt est l’un des meilleurs remèdes pour booster son énergie et lutter contre le stress. Donc même si vous n’adoptez pas le « tree hugging » (câlin aux arbres, ndlr), prenez au moins un bon bol d’air dans les forêts vosgiennes.
