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Amazing Spider-Man : Le Destin d’un Héros

Le 30 avril 2014 par Bruno Veillon

Un film de Marc Webb. Avec Andrey Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx… 2h21. Sortie le 30 avril.

En 2012, Sony tentait de relancer les aventures de Spider-Man pour en conserver les droits et tester le personnage auprès d’un public plus jeune. Même si Sam Raimi avait largement fait ses preuves avec la précédente trilogie mettant en lumière Tobey Maguire, c’est Andrew Garfield qui avait repris le rôle de l’homme-araignée, derrière la caméra de Marc Webb (500 jours ensemble). 

Passée une énième resucée d’origin story avec de gros problèmes de montage, qu’allait donner un deuxième volet du célèbre monte-en-l’air, pompeusement sous-titré en France ” Le Destin d’un Héros ” ?

Le film se déroule en poursuivant plus ou moins le boulot du premier. De l’autre côté de l’écran, Peter Parker profite de l’instant et s’éclate plutôt à porter le masque, tout en passant du temps avec sa copine Gwen et sa tante May. Les ennuis vont bien vite le rattraper alors qu’une vieille connaissance refait surface et qu’un quidam reçoit une charge électrique qui va le transformer en super-vilain capable de foudroyer ses adversaires. 

Problème, les explications avancées pour justifier les agissements du personnage prêtent à rire, entre autres fausses notes. Pire, une des scènes les plus iconiques du comic book est expédiée sans ménagement. 

Après s’être jetés à l’eau une première fois, le réalisateur et le studio ont vraisemblablement décidé de passer à la vitesse supérieure en promettant une surenchère de bad guys dont certains ne feront qu’un passage éclair pour annoncer de futures réalisations à grand spectacle. 

En mettre plein les yeux et mettre l’eau à la bouche des fans, c’est bien l’objectif du studio qui se rêve maître d’oeuvre d’un gigantesque univers étendu sur grand écran à base de multiples spin-offs pour jouer dans la cour des Captain America, Iron Man et autres Avengers produits par la concurrence. 

Beaucoup de bruit pour rien ? On se consolera en admirant les scènes de voltiges, à la pointe de la technique, seul endroit où la trilogie de Sam Raimi peut prétendre baisser les armes. Pour ce qui est du fond, le Spider-Man des années 2000 n’a pas à rougir de son petit frère.

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