Au collège Jules Ferry de Saint-Dié, un « Artisan Messager » de la CAPEB s’apprête à rencontrer des élèves
Le 9 janvier prochain, Patrick Mathieu, électricien et Président au sein de la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), rencontrera des élèves du collège Jules Ferry pour une journée de sensibilisation sur les métiers du bâtiment.
Depuis 35 ans, c’est un devoir de transmission que se donne ce syndicat patronal. À travers son dispositif « Artisans Messagers », la CAPEB propose en effet de sensibiliser gratuitement, et directement en milieu scolaire, des jeunes sur les métiers du bâtiment. Plus de 500.000 d’entre eux ont déjà pu bénéficier de ce projet reconnu par l’Éducation national et financé par la Région Grand Est.
Pour cela, il suffit à l’établissement scolaire de demander une intervention auprès de la CAPEB.
Une journée d’animation au collège Jules Ferry
Une des prochaines interventions aura donc lieu au collège Jules Ferry de Saint-Dié des Vosges. Le 9 janvier, Patrick Mathieu, s’y rendra pour une journée d’animation divisée en deux étapes.
Le matin, une partie théorique permettant de découvrir l’univers du bâtiment sera dispensée. L’après-midi sera quant à elle dédiée à une partie pratique lors de laquelle les élèves seront amenés à réaliser la maquette grand format d’une habitation. « C’est une vraie petite maison : un socle central sur lequel on monte une charpente avec fenêtre, isolation, sanitaire… on assemble tout comme un puzzle » décrit Patrick Mathieu avec entrain.
Revaloriser des professions décriées
En outre, l’électricien, à la CAPEB depuis 2012, se ravit du message que ce genre d’intervention permet de porter. « Nos métiers ne font pas rêver ; on n’a pas bonne presse » regrette-t-il. Aussi est-il animé d’une envie de « faire découvrir et de valoriser les métiers du bâtiment » auprès des jeunes. Avec d’ailleurs un succès apparent : l’artisan témoigne en effet de la « satisfaction » que les scolaires tirent de ce genre d’interventions. Il se réjouit même d’avoir peut-être fait naître certaines vocations : « je sens à chaque intervention que quelques jeunes ont eu un déclic » témoigne-t-il, tout en regrettant le manque de statistiques qui lui permettraient de s’assurer de ce sentiment.
De quoi toutefois espérer une relève digne de ce nom !
