Pâques : la chocolaterie Schmitt, l’une des meilleures adresses de France va vous régaler !

Le 18 avril 2025 par Lilia Akani

Avec plusieurs Awards et la Tablette d’or à son actif et une distinction dans L’incontournable Guide du Club des Croqueurs de Chocolats( édition 2025), la chocolaterie Schmitt est forcément une adresse incontournable pour les fêtes de Pâques. Entre tradition et nouveauté, l’institution, présente à Remiremont, Gérardmer et Nancy, a de quoi satisfaire toute la famille, comme nous l’indique Barth, l’un des frères à la tête de la chocolaterie.

Barth, pour une période comme Pâques, on mise plutôt sur la tradition ou l’innovation ?

À Noël, on vend principalement nos fameux bonbons de chocolat avec des goûts plus innovants. Pâques est une période un peu à part durant laquelle on va retrouver les moulages d’un côté, et aussi tout ce qui est fritures spécifiques à cette fête. Notamment de la friture sèche et de la friture pralinée qui plaît énormément. C’est le savoir-faire de l’artisan va faire la différence. Nous réalisons nous-même notre praliné à base d’amandes et de noisettes choisies par nos soins que l’on va torréfier sur place. Cela demande un vrai travail et une véritable maitrise du produit. La technique de moulage demande également une grande technicité (tempérage précis, application de décors, réalisation d’éléments comme le dessin des yeux) et se prête à la création de pièces artistiques et variées. C’est à ce niveau que nous allons essentiellement rechercher l’originalité.

Le chocolat praliné plaît à toutes les générations ?

Tout à fait. Il est très plébiscité par les adultes comme par les enfants. La majorité des produits se déclinent en chocolat noir et en chocolat au lait. On propose le chocolat blanc en plus faible quantité, principalement en moulage.

Tout ce travail demande une réelle organisation, vous préparez cette période de Pâques combien de temps à l’avance ?

Il y a un gros travail en amont pour la réflexion sur les moulages, le renouvellement des moules entre autres. Mais comme nous avons une période très chargée en février sur le site de Gérardmer, le lancement de la production a lieu environ trois semaines avant Pâques. Cela nous permet de garantir des produits de haute qualité. Même si nous proposons les chocolats classiques, des standards qui plaisent ( les cloches, les œufs…), les moules ont une durée de vie, il faut les changer, et adapter les emballages. À cette heure-ci, nous finalisons encore certains moulages.
En parallèle, il y a là le montage qui va prendre du temps, car il y a un vrai travail d’assemblage afin de donner vie au chocolat à travers des formes comme un petit bonhomme ou un avion. Cela demande de la précision et une vraie maitrise comme évoqué à l’instant. La partie production est gérée par mon frère Jérôme et son équipe.

Pourtant, vous réussissez à proposer un très grand choix de pièces…

Effectivement, on propose environ une cinquantaine de pièces différentes avec des pièces phares telles qu’un énorme un œuf gourmand d’environ 5 kg qui illustre les capacités techniques et artistiques de nos équipes de production.

Avez-vous constaté une évolution des goûts de la part des consommateurs ?

Je dirais qu’il y a 14 à 15 ans la ganache était très présente alors que nous l’évoquions tout à l’heure, aujourd’hui c’est le praliné qui est sur le haut du podium. Cependant, certaines ganaches intègrent des infusions plus originales qui trouvent leur public puisque le procédé de fabrication à base de lait et de la crème permet ce type d’infusions.

Aujourd’hui, malgré l’explosion du coût du cacao, les Français continuent à en consommer, notamment à Pâques. C’est un constat que vous faîtes ?

Je le confirme. Nous avons d’ailleurs pris la décision de ne pas répercuter systématiquement cette hausse sur nos prix afin de préserver l’attractivité de nos produits lors de cette période très respectée par les consommateurs. C’est vraiment une période importante et de partage durant laquelle se retrouve en famille. C’est important de faire perdurer ces traditions.