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Reconversion professionnelle : osez passer à l’action !

Le 07 mars 2023 par Francoise Fontanelle
Reconversion professionnelle : osez passer à l'action !
A tout âge de la vie, il est possible d'envisager une reconversion professionnelle.

Changer de voie, se reconvertir, osez démissionner pour s’offrir une nouvelle carrière… La décision de se reconvertir professionnellement n’est pas toujours facile à prendre mais elle permets souvent de s’épanouir davantage dans son métier. Comment s’y prendre, quelles sont les aides auxquelles j’ai droit et quelles sont les formations possibles ? Tour d’horizon de possibilités de chacun pour réussir sa reconversion professionnelle.

Neuf Français sur dix en rêvent… 64 % des moins de 30 ans y pensent déjà… 28 % sont passés à l’action ! 85 % des sondés disent se sentir plus épanouis ou avoir un meilleur équilibre de vie (Sondage Nouvelle Vie Pro, ndlr).

Les taux de recours aux différents dispositifs sont les suivants (Enquête Flash BVA pour France Compétence – sur 22 millions d’actifs en France, ndlr) : CPF 22 % ; Bilan de compétences 20 % ; CEP 13 % ; Départ négocié/Rupture conventionnelle 19 % ; Aide à la création d’entreprise 14 % ; Projet de Transition Professionnelle 13 % ; Projet de transition démissionnaire 12 % ; VAE 12 % ; ProA 11 % ; Cellule de reclassement dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi-PSE 11 %.

Le dispositif démission-reconversion

www.demission-reconversion.gouv.fr : Le site officiel du dispositif démission-reconversion détaille les étapes à suivre et les conditions à remplir. Il permet de contacter un conseiller CEP, d’obtenir la liste des commissions chargées de la validation de votre projet dans votre région et de télécharger les formulaires nécessaires pour vos démarches.

0801 01 03 02 : Le service d’accueil téléphonique gratuit, disponible du lundi au vendredi de 8 h à 17 h.

Ce dispositif a pour but de faciliter le projet de reconversion de celles et ceux qui ont un projet de formation, de création ou de reprise d’entreprise en ouvrant leurs droits au chômage après une démission. Il s’adresse aux salariés (privé et public) issus de CDI de droit privé et est également accessible aux intérimaires*. Avant de vous emballer et de donner votre lettre de démission à votre patron, assurez-vous que vous remplissez les conditions de ce dispositif.

1 – Être en CDI à temps plein ou partiel au moment de la fin de contrat, justifier de 5 ans d’activité salariée continue dans une ou plusieurs entreprises** (1 300 jours travaillés). Avoir un projet de reconversion professionnelle solide et reconnu comme étant réel et sérieux.

2 – Demander un conseil en évolution professionnelle (CÉP)auprès de l’un des opérateurs dédiés pour finaliser votre projet (le CÉP est éligible sur votre compte personnel de formation, voir p. 60).

3 – Préparer votre projet et contacter la commission en charge de le valider. Pour la région Grand Est, c’est le Fongecif Grand Est qui est habilité à attester du caractère réel et sérieux de votre projet professionnel. Ne démissionnez que lorsque la commission a rendu un avis positif et validé votre projet de reconversion !

4 – Dès lors, vous avez six mois pour vous inscrire comme demandeur d’emploi. Votre demande sera alors étudiée par Pôle emploi. En cas de décision de prise en charge, vous bénéficierez de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) dans les mêmes conditions que les autres demandeurs d’emploi.

Le salarié intérimaire doit avoir travaillé 1 600 heures dans sa profession au cours des 18 derniers mois (dont 600 heures effectuées dans l’entreprise de travail temporaire ou groupe d’entreprises de travail temporaire où il fait la demande.

** Attention ! Il ne doit pas y avoir plus de 2 jours d’interruption entre les contrats de 2 employeurs dans la même semaine civile (du lundi au vendredi). Certaines périodes de suspension du contrat de travail sont prises en compte mais d’autres sont exclues. Renseignez-vous sur le site.

Le CPF de transition : faire une formation longue

Ce dispositif permet à un salarié de bénéficier d’un congé pour suivre une formation qualifiante afin de changer de profession ou se reconvertir. Il exige l’accord de l’employeur et doit être validé par la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR ) du domicile ou du lieu de travail du salarié.

Le salarié doit justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, dont 12 mois dans la même entreprise, quelle qu’ait été la nature des contrats de travail successifs. L’ancienneté s’apprécie à la date de départ en formation du salarié.

Le temps passé en congé de formation est assimilé à du temps de travail. Les congés payés et les primes sont dus en totalité. Le salarié continue à bénéficier de toutes les prestations de la sécurité sociale.

Attention ! Au 1er janvier 2023, les durées de formation et de certification seront limitées à 1 200 h.

Le financement de la formation et la prise en charge de certains frais sont assurés par la CPIR qui a validé le projet. La rémunération reste versée par l’employeur. Le salaire moyen de référence du salarié est calculé sur la base des salaires perçus au cours des 12 mois qui précédent la formation.

www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14018

Pro-A : reconversion / Promotion

Le dispositif permet de faire valider les acquis de l’expérience ou de suivre une formation en alternance en vue d’obtenir une certification, notamment pour faire face à l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail. Cette démarche s’inscrit en complément du plan de développement de l’entreprise et du Compte personnel de formation du salarié, en accord avec l’employeur.

Pro-A est destiné aux salariés en CDI, aux salariés bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI. Cf p.59) à durée indéterminée, aux salariés, aux sportifs ou entraîneurs professionnels en CDD, aux salariés en activité partielle.

Les formations doivent permettre d’acquérir : un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP ; un certificat de qualification professionnelle ; une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche. Le dispositif Pro-A s’étend sur 6 à 12 mois. Se déroulant pendant le temps de travail, la rémunération du salarié est maintenue.

https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/pro-a

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