Les hockeyeurs spinaliens pourraient changer d’identité
Afficher un sponsor dans le nom de l’équipe : une stratégie financière intéressante pour les dirigeants de l’IC Epinal. En attendant, les Dauphins d’Epinal veulent aller loin en championnat de Ligue Magnus et en Coupe de France.
Les Red Bull d’Epinal, les McDo d’Epinal ou encore les Powerade d’Epinal ? Accoler un nom de marque connu à une ville pour identifier un club sportif, ça pourrait être la solution pour enfin réussir à dénicher LE gros sponsor qui manque aux actuels Dauphins d’Epinal.
Une idée farfelue ? Pas tant que cela, lorsque l’on écoute le manager général de l’IC Epinal, Anthony Maurice : ” De plus en plus de clubs de football européens vendent le nom de leur stade à des marques contre une grosse indemnité. Dans le hockey, nous avons l’opportunité d’avoir une réelle identité en plus du nom de la ville. Nous ne serions pas contre l’idée de troquer nos Dauphins. Seul Salzbourg, en Autriche, a conclu un tel partenariat et nous pourrions être les premiers à le faire en France si nous concrétisons l’un des trois dossiers en cours “.
Nul besoin de préciser qu’un tel accord permettrait au club spinalien d’oublier les problèmes budgétaires de l’été 2013, lui qui avait vu la Ligue Nationale lui demander des garanties.
” Nous nous sommes réorganisés pour respecter les exigences d’afficher un bilan de 121 000 euros en fin de saison. Nous avons doublé le sponsoring de 150 000 à 300 000 euros, les chiffres de la billetterie sont supérieurs et nous avons réduit la marge salariale. Nous sommes largement dans les temps et je suis confiant pour la suite de la saison “, certifie le manager.
Malgré ces réductions budgétaires, le club réalise une bonne saison. Toujours engagé en Coupe de France et loin d’être distancé en championnat, les Dauphins peuvent encore jouer sur deux tableaux.
Seule ombre au tableau, les probables sélections des Slovènes Anze Kuralt et Andrej Hocevar pour les Jeux Olympiques de Sotchi a de bonnes nouvelles pour la réputation du club. Deux absences difficiles à combler mais qui ” feront du bien à leur mental et qui est bon pour la réputation du club “, souligne Anthony Maurice, confiant.
