Salim Ben Boina, gardien du SAS Football Épinal : “Celui qui ne croit pas au maintien, c’est qu’il n’a rien compris”
Mal embarqué dans sa mission maintien après une série de 6 matchs sans victoire (5 défaites et un nul) amorcée mi-février, le SAS Épinal a redressé la barre en enchaînant deux succès consécutifs par la suite, redonnant ainsi espoir à une équipe spinalienne qui va tout donner jusqu’à la fin de la saison, en commençant par ce vendredi avec la réception de Versailles.
C’est avec son accent chantant rappelant fortement le beau soleil du Sud de la France, en cohérence avec la belle éclaircie actuelle dans le ciel du SAS Épinal, que le gardien marseillais Salim Ben Boina, arrivé du côté de la Cité des Images en début de saison dernière, commente les prestations actuelles de son équipe. Une très belle performance à Sochaux mi-février, qui faisait suite à deux victoires, avait totalement replacé les Spinaliens dans la course au maintien. Mais depuis, patatra : 6 matchs sans succès ont renvoyé les hommes de Fabien Tissot vers leurs doutes, malgré des contenus pourtant régulièrement intéressant. “Certes, la série était compliquée mais quand tu regardes les matchs, on n’était pas loin de prendre au moins un point, comme contre Rouen, Le Mans ou encore Martigues. On savait qu’il ne fallait rien lâcher jusqu’au jour où ça allait basculer du bon côté”, commente le dernier rempart. Mais comme souvent cette saison, au moment où l’on croit que les chances d’évoluer en National la saison prochaine s’amenuisent, les coéquipiers de Sébastien Chère reprennent du poil de la bête, comme en témoignent leurs deux derniers faits d’armes contre Nîmes et Avranches, où ils avaient empoché à chaque fois 3 points précieux et mérités. “On n’a jamais douté, lors des deux derniers matchs on a su imposer notre rythme en étant efficaces et on a été récompensés”, poursuit l’international comorien.
Le sprint final est lancé
Revenus à 5 points du premier non-relégable, alors qu’il reste 5 journées à disputer, les Vosgiens savent que leur marge de manœuvre est réduite, et qu’il va falloir faire un quasi sans-faute pour renouveler le bail dans le 3e échelon hexagonal. “On joue chaque match comme une finale. On ne regarde pas le classement, on ne fait pas de calculs, on prend match après match, c’est la meilleure façon d’aborder ce sprint final”, assure le portier qui fêtera ses 33 ans l’été prochain avant de compléter. “Celui qui ne croit pas au maintien, c’est qu’il n’a rien compris. Quand on voit le dénouement du championnat National l’année dernière, tout peut se jouer jusqu’à la dernière seconde du dernier match, on va s’accrocher jusqu’au bout.”
Cela commence ce vendredi par la réception de Versailles, qui lutte également pour sa survie, au même titre que Châteauroux, Orléans et Villefranche, prochaines formations au menu des Boutons d’or après le match de demain. “On verra leurs intentions (celles de Versailles), s’ils vont venir nous chercher ou plutôt nous attendre, on sait que c’est une équipe joueuse mais ce sera à nous de mettre l’impact, l’envie et la générosité nécessaires, comme on l’a fait lors de nos deux derniers matchs”, espère l’intéressé.
Le groupe
Privé de plusieurs éléments la semaine passée, Fabien Tissot devrait enregistrer quelques retours. Ali Mmadi et Morgan Bokele ont repris l’entraînement et postulent donc pour une place dans le groupe. En revanche, la présence de Karim Coulibaly est plus qu’incertaine, toujours gêné par une blessure. Par ailleurs, les défenseurs Rafael Mazzei et Baptiste Aloé, tous deux suspendus, seront absents.