Richard Michel (TC Docelles) revient de son deuxième Roland-Garros !
Après avoir vécu “une expérience de dingue” l’an dernier, Richard Michel a remis ça cette année. En effet, le sociétaire du TC Docelles a de nouveau été sélectionné pour officier en tant que juge de ligne lors du mythique tournoi de Roland-Garros. L’arbitre de 25 ans revient sur ce moment.
– D’abord, en quoi consiste le rôle d’un juge de ligne ?
“Tu es un soutien de l’arbitre de chaise. Sur les balles proches des lignes, tu aides l’arbitre à prendre la bonne décision, même si c’est lui qui a le dernier mot.”
– Comment s’est déroulée ton expérience à Roland-Garros cette année ?
“Forcément très bonne, c’est toujours un plaisir d’être à Roland-Garros. Je suis très content d’avoir la chance de participer à des tournois comme ça, le plus grand du monde sur terre battue. Content que ce soit en France et de pouvoir profiter de cette expérience.”
– Quelles sont les différences entre ta première et ta deuxième participation en tant que juge de ligne ?
“La pluie (rires). On a eu une semaine très pluvieuse cette année, c’était très dur de se mettre dans le rythme. On arrive généralement à 10h du matin, et il y a eu une journée où on n’a même pas arbitré du tout. La deuxième différence, c’est que je n’ai pas fait les qualifications, donc je suis arrivé directement sur le tableau principal, ce qui demande un peu plus de concentration. On entre directement dans ce gros tournoi avec de grands joueurs.”
– Comment as-tu été sélectionné pour officier à Roland-Garros ?
“Ce sont des formations d’arbitre en ligue et comités, avec un rapport d’activité annuel. Selon ce rapport, on est retenu ou non. Il contient toutes les évaluations des tournois auxquels on participe.”
– Quels joueurs ou matchs t’ont particulièrement impressionné cette année ?
“En joueur, je dirais Corentin Mouret, qui a fait une très bonne performance. Ça fait plaisir de voir des Français avec un niveau de jeu décent (rires). Et puis en match, je dirais celui entre Novak Djokovic et Lorenzo Musetti, qui s’est terminé à 3h du matin, un grand moment de ce Roland-Garros.”
– Tu es l’un des Français qui a été le plus loin dans la compétition, c’est une fierté pour toi ? (Rires)
“(Rires). Oui, on est beaucoup de juges de ligne à avoir été retenus. De tous les Français qui restent, ce sont souvent les intérimaires et les arbitres. C’est bien dommage, on aimerait avoir plus de Français sur les terrains.”