L’IC Epinal « capable de faire quelque chose en playoffs »
Auteur d’une saison régulière extrêmement décevante, en Ligue Magnus, malgré le recrutement intéressant réalisé en début de saison, l’IC Epinal n’a pas dit son dernier mot pour les playoffs*.
La saison régulière de Ligue Magnus vient de se terminer pour tous les hockeyeurs de l’élite nationale. Du côté d’Epinal, le bilan sportif n’est pas très glorieux. Avec son recrutement prometteur, beaucoup de spécialistes du hockey voyaient en eux une équipe capable de rivaliser avec le top 5 en championnat. Seulement, après trois premières rencontres victorieuses, notamment à Rouen (2-4) et à Dijon (7-9), les hommes de Santino Pellegrino n’ont jamais réussi à confirmer.
Des changements bénéfiques en janvier
La dégringolade d’Epinal en championnat qui allait suivre n’augurerait rien de bon et des changements étaient attendus dans les rangs spinaliens à la trêve hivernale.
” Santino nous avait confié avoir quelques problèmes personnels l’obligeant à rentrer auprès des siens, au Québec. Sa situation ne s’arrangeant pas, en accord avec lui, nous nous sommes mis en quête d’un nouvel entraîneur. Très vite, notre choix s’est porté sur Alex Stein et son expérience dans les championnats étrangers. Son arrivée a réellement perturbé le groupe mais de manière positive. Les joueurs ont toujours gardé cet état d’esprit solidaire mais il leur fallait un nouveau discours de gagneur “, explique le manager général des Dauphins d’Epinal, Anthony Maurice.
Et le nouvel entraîneur ne tardera pas à faire ses preuves. Les statistiques des matchs le prouvent, depuis le 18 janvier et la courte défaite à Gap (2-1), les Spinaliens sont repartis du bon pied.
” Malgré un bilan discutable, on voit l’équipe encaisser moins de buts et on sent les joueurs plus libérés, ajoute Anthony Maurice. Tous attendent les playoffs avec impatience afin de montrer ce dont ils sont capables. Cette situation en championnat est frustrante pour les joueurs, le staff technique et surtout pour les supporters qui ne nous ont jamais abandonnés ” ajoute Anthony Maurice.
Une nouvelle saison qui débute
” La magie des playoffs nous offre une seconde chance de briller cette année. Oublions cette première partie de saison, c’est une autre compétition qui commence, qui peut nous mener très loin. On remet les compteurs à zéro “, explique le manager Spinalien qui y croit.
Et c’est vrai qu’il y a toujours de quoi y croire. Malgré le mauvais classement de l’ICE, les Dauphins d’Epinal ont toujours leur destin entre leurs mains. ” Les joueurs ont envie de prouver au public ce dont ils sont capables. De les remercier de tout ce soutien puisque nous sommes à une moyenne de 1 300 spectateurs par match. Ils ont le potentiel pour battre toutes les équipes et ils l’ont déjà prouvé. Si nous réussissons à nous qualifier au premier tour, une série peut se mettre en route et gonfler les gars à bloc “, ajoute-t-il.
“Alors, pourquoi pas nous cette année ?”
D’autant qu’il y a des précédents en Ligue Magnus. Il y a deux ans, Epinal était éliminé au premier tour par Strasbourg qui avait réalisé une saison similaire à l’ICE. Ils se sont pourtant qualifiés jusqu’en finale.
Bis repetita l’an dernier, avec Grenoble qui avait réussi l’exploit d’éliminer les Dauphins avant de s’incliner en finale. ” Alors, pourquoi pas nous cette année ? “, espère Anthony Maurice.
Une chose est sûre, l’aventure ne semble pas prête de s’arrêter et les dirigeants ont déjà prévu une grande fête pour les deux premiers matchs de playoffs à domicile, mardi 26 et mercredi 27 février. De grosses surprises dans les tribunes et sur la glace, qui ne décevront pas les supporters spinaliens.
Mais avant ces festivités, les hockeyeurs de la cité des Images tenteront de remporter l’un des deux premiers matchs de la série face aux Ducs Dijonnais, en Bourgogne, vendredi 22 ou samedi 23 février. Un succès qui pourrait être crucial pour les Spinaliens, pour la suite de la compétition.
* Les playoffs en quelques mots
Les règles du hockey se basent sur celles des championnats de sports collectifs Nord-Américain. La première partie de la saison est un véritable championnat où toutes les équipes se rencontrent.
Puis les meilleures se qualifient pour une seconde compétition : les playoffs. Ce qui remet quasiment tous les compteurs à zéro. La dernière équipe qualifiée peut donc, toujours obtenir le titre.
En France, les équipes qui ne se qualifient pas effectuent les Playdowns. Une rencontre de maintien qui offre au vainqueur une nouvelle saison dans l’élite et au perdant une relégation en deuxième division.
