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Le SAS Épinal et Golbey s’unissent. Explications avec Frédéric Garcia, président du SAS volley Épinal

Le 11 juin 2024 par Stéphane Magnoux
Roger Alémani et Patrick Nardin, maires de Golbey et Épinal, encadrent Frédéric Garcia, le président du SAS volley. Le club deviendra officiellement, le 18 juin, l’Épinal Golbey Volley-ball.
© Photo SP9 Photography

Golbey entre dans la danse du volley-ball. Déjà impliqué dans le basket avec le BCGE, la cité unit ses forces à celles d’Épinal. Le 18 juin, l’Épinal Golbey Volley-ball verra officiellement le jour et succédera au SAS volley.

Nouveau nom et nouveaux logos (pour les masculins, les féminines et les jeunes). Il y a du changement du côté du vénérable SA Spinalien volley, fondé en 1968. Golbey rejoint les partenaires institutionnels du club pour donner naissance à l’Épinal Golbey Volley-ball. Si le montant de la nouvelle subvention n’a pas encore été dévoilé – elle doit être votée en conseil municipal, mais devrait approcher les 20 000 euros -, cette manne supplémentaire va permettre au club de poursuivre son développement. Sur le plan sportif, mais surtout social. Explications avec le président Frédéric Garcia.

Comment est née l’idée de ce soutien commun avec Golbey et Épinal pour donner naissance à l’Épinal Golbey Volley-ball ?

Il y a deux ans, on a présenté notre réflexion sur l’avenir du club à Patrick Nardin, notamment le fait que notre budget global rendait le maintien en Elite de plus en plus difficile. Cette réflexion était concomitante à la baisse de la subvention. Par-delà l’équipe d’Elite, il y a le maintien de l’emploi et toutes les actions sociales que nous menons. Sur le territoire, on est l’une des clubs les plus actifs dans ce domaine. On a réfléchi sur la manière dont on pouvait poursuivre le projet du club, tout en ayant à l’esprit qu’on a fait du territoire spinalien un laboratoire d’idées. En arrière-boutique, on a toujours eu en tête que ce qui fonctionne à Épinal pouvait fonctionner plus largement. Notre rayon d’action est plutôt au sud de l‘agglomération. On a suivi la Moselle. On s’est retrouvé au nord avec Golbey où la municipalité a une appétence pour le sport.

Vous avez donc rencontré Roger Alémani, le maire…

D’abord lui puis le conseil municipal au début de cette année. On a présenté toutes nos actions. L’équipe Elite draine l’essentiel de l’actualité et on ne voit pas tout ce qu’on fait sur le plan social comme les interventions dans les écoles ou les gamins décrocheurs qui, en lien avec le CIO (centre d’information et d’orientation) ou la mission locale, viennent en stage chez nous. Pour découvrir le monde du sport ou parce qu’ils ont le projet de devenir éducateur sportif. On a des valeurs et on cherche à les mettre en œuvre. Il ne s’agit pas juste de faire des beaux discours.  Dans le paysage sportif spinalien, très concurrentiel, on a développé nos propres idées. Le volley-ball n’est pas forcément une évidence par rapport au basket, au foot, voire au hand. On a été très bien accueilli par Golbey, car on fait du volley, mais pas uniquement.

Comment vont se matérialiser vos actions sur le territoire golbéen ?

La base du discours, c’est d’avoir une action à l’image de celle que nous avons aujourd’hui à Épinal, mais sur un périmètre plus important. Tout en tenant compte des contraintes de ressources humaines, malgré cet accompagnement financier supérieur. On ne pourra pas faire à l’identique. Un deuxième éducateur comme Cyril (Wozniak), avec les charges, cela coûte cher à l’année. Il y aura un premier accompagnement sur une saison complète pour matérialiser cet engagement et le changement de nom.

On est vice-champion de France Elite mais notre budget ne devrait pas nous amener à ça. 

Frédéric Garcia, président du SAS volley Épinal

Ces changements de nom et de logos sont une petite révolution !

Il y a deux ou trois ans, on avait déjà songé à faire évoluer et rafraîchir notre blason. Quand on a vu que le SAS football changeait, cela nous a encore plus donné envie de le faire, mais il ne fallait pas qu’on se presse. On avait l’espoir qu’à un moment, la communauté d’agglomération s’empare de la compétence sport. Est-ce que c’est une révolution ? Peut-être sur le côté subversif ! (Rires.) Ce nouveau logo est plus dynamique, mais on a tenu à conserver la filiation du logo avec les créneaux. Ensuite, il fallait jouer aux mots croisés avec 3 ou 4 lettres pour trouver le nom du club !

Le nouveau logo du club de volley-ball spinalo-golbéen se décline sous trois variantes : pour les équipes masculines, les féminines et les jeunes.

Ce rapprochement entre le SAS volley Épinal et Golbey implique-t-il que certaines équipes du club iront dorénavant jouer dans les équipements de la ville ?

C’est vraiment une extension du projet et du savoir-faire du club. Aujourd’hui, il n’y a pas les infrastructures disponibles, mais le gymnase de La Haye-le-Doyen doit arriver en 2025. C’est pour cela que la saison 2024/2025 ne sera pas à plein régime. On n’est qu’au début de cette collaboration. À l’avenir, il y aura sans doute des équipes du club qui joueront à Golbey ainsi que des activités à destination des jeunes. L’objectif, c’est aussi de monter en termes de licenciés (ils sont 150 environ actuellement).

Vous avez bouclé la saison passée au rang de vice-champion de France d’Élite. Le soutien de Golbey peut-il vous permettre de viser plus haut ?

La Ligue B, aujourd’hui, n’est pas l’objectif principal du club. On adapte nos ambitions aux réalités financières. On est vice-champion de France Elite grâce à des gars qui se sont bien entendus et ont beaucoup progressé, mais notre budget ne devrait pas nous amener à ça. L’idée de Golbey, c’est aussi qu’il y a une forte densité d’entreprises. En étant désormais un club golbéen, elles voudront peut-être nous aider. On a déjà des partenaires golbéens et cela peut aussi renforcer nos partenariats.  

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