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Livre : le Vosgien Cédric Barbier de retour avec le phénomène Balek, son chat noir mono-expressif mais ultra-drôle

Le 05 janvier 2023 par Jordane Rommevaux
Livre : le Vosgien Cédric Barbier de retour avec le phénomène Balek, son chat noir mono-expressif mais ultra-drôle
Bienvenue en Balekracie avec son auteur, Cédric Barbier, accompangé de ces chats.

Il est vosgien d’adoption, amoureux des animaux et en particulier des chats, prône un mode de vie en harmonie avec la nature, Cédric Barbier a réussi en quelques mois à faire de ses chats des stars sur la toile. Pas avare de bons mots, de calembours ou de références littéraires, cinématograhiques ou musicales, cet habitant de Remoncourt met en scène ses chats dans des romans-photos qui ont gagné en popularité sur Facebook, jusqu’à aboutir sur la première publication d’un livre, dont l’intégralité des bénéfices ont été reversés à l’ASPA des Vosges. Quelques mois plus tard, il relance une cagnotte participative pour son second tome. Bienvenue en Balekracie !

Pouvez-vous présenter la genèse de votre projet, qui a abouti sur un premier livre et qui devrait voir son tome deux arriver en 2023 ?

Ça a commencé par hasard sur les réseaux sociaux, sur Facebook principalement, en suivant des pages qui publient des photos chats. J’ai osé, un jour, publier une photo de mon chat Balek, qui a l’air toujours blasé, sur l’une de ses pages et qui a eu un beau succès. Par la suite, j’ai eu l’idée de faire une planche humoristique où je le mettais en scène et on m’a rapidement encouragé à en faire d’autres. J’ai, donc, fini par intégrer mes autres chats.

Un succès qui vous a incité à créer votre propre communauté via une page dédiée ?

Oui, les internautes m’ont conseillé de faire une page Facebook pour retrouver les aventures de Balek et, rapidement, une communauté s’est formée. Elle compte désormais 8 500 abonnés du monde entier, dont de nombreux visiteurs originaires du Québec.

Comment vous est venue l’idée d’en faire un livre ?

Même principe que pour la page Facebook, de nombreux internautes m’ont incité à transposer mon travail numérique en livre. J’ai été surpris de cette demande car nous sommes dans l’ère numérique mais j’ai osé franchir le pas, en étant accompagné par une amie éditrice. Voulant m’auto-éditer, je suis passé par un financement participatif Ulule.

Pourquoi ne pas avoir contacté de maison d’édition ?

L’objectif était de reverser les bénéfices à l’ASPA Vosges, d’où viennent mes chats. Je voulais donc n’avoir qu’un minimum de frais. Avec le tome un, j’ai réussi à avoir un financement participatif suffisant pour éditer le livre et remettre un chèque de 3 500 euros à l’ASPA Vosges.

Avec votre livre, vous remettez au goût du jour les anciens romans-photos que l’on pouvait suivre dans les magazines des années 1980-90 ?

(rire) C’est exactement ça, un roman-photos avec des chats. J’ai voulu transposer, de façon humoristique, nos préoccupations d’humains sur mes chats. Et j’aime y mettre des clins d’œil littéraires et musicaux ou encore faire des référence à la culture locale vosgienne. D’ailleurs, j’ai remarqué que ces références régionales donnaient envie à des étrangers de découvrir notre patrimoine.

A l’origine, travaillez-vous dans les métiers de l’édition ?

Pas du tout, je travaille dans l’informatique. Je ne fais pas cela pour en faire mon métier, c’est vraiment une passion. Une passion extrêmement chronophage mais une passion tout de même (rire). J’ai, d’ailleurs, la chance d’avoir une compagne qui me laisse créer, pendant des heures, mes publications. Bien sûr, si un jour je m’aperçois que cette passion peut être rémunératrice, je me poserai la question d’en faire mon activité principale, mais je n’en suis pas là actuellement.

Quel était le synopsis du tome 1 ?

Je plante le décor sur la présentation des personnages à travers des scénettes. Je ratisse large en profitant de son envie de ne vivre aucune émotion, tout en se retrouvant dans des situations cocasses comme face à des lapins dealers d’herbe dans les Vosges. Ou rejouer un téléfilm de Noël avec ces rebondissements (rire).

Pouchi et son maître, Cédric Barbier.

Et qu’est-ce qui nous attend dans le tome 2 ?

Les personnages sont désormais plus connus. Je les mène donc sur un fil rouge d’un barbecue organisé par Pouchi qui tournera mal… Je n’en dis pas plus !

Pour ce faire, vous avez ouvert une cagnotte Ulule. Quel est le budget nécessaire pour faire aboutir le projet ?

La cagnotte est à 24 500 euros. C’est un budget plus important que pour le tome 1 mais les coûts d’impression se sont envolés, il est donc nécessaire d’avoir cette somme. Nous partons sur le même objectif de reverser les bénéfices à l’ASPA des Vosges.

Combien de chats entourent Balek ?

Nous avons 4 chats, aujourd’hui. Nous en avons malheureusement perdu une en fin d’année dernière et nous avons été très soutenus par la communauté. Dans le prochain opus, nous retrouverons donc Balek, Pouchi, Brousuilis (persuadé d’être acteur comme son presqu’homonyme humain Bruce Willis), Cambouis (une chatte cruelle qui aime zigouiller les animaux) et notre Mimine qui a disparue récemment, qui avait le rôle de la « mettaleuse insociable », que nous n’oublions pas.
Toute cette petite bande est accompagnée de Jean-Maurice, un escargot qui a sa fan base sur Facebook, qui me permet de transgresser car il aime les filles et faire la fête (rire). Enfin, les lapins, qui sont les méchants dans les histoires, et les coqs sont des personnages récurrents.

Pour se procurer le tome 1 : https://les-editions-nonobstant.sumupstore.com

Pour soutenir la création du tome 2 : https://fr.ulule.com/les-aventures-de-balek-tome-2

Pour suivre le phénomène Balek sur les réseaux sociaux : www.facebook.com/lesaventuresdebalek

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