Warm Bodies de Jonathan Levine

Avec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton… 1h37.
Sortie le 20 mars.
[size=2]” Pourquoi je ne peux pas parler avec les autres ? Ah, c’est vrai. C’est parce que je suis mort “. ” R ” est pragmatique. Il ne se souvient plus qui il est, mais pense beaucoup. ” R ” est un mort-vivant tiraillé entre le monde des morts et celui des vivants. Et encore plus depuis qu’il s’est épris de Julie, une jolie humaine, rare rescapée du virus qui a ravagé la surface du globe… La comédie sur fond d’apocalypse zombie a déjà donné de très bonnes surprises (Zombieland ou Shaun of the dead).
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[size=2]Tiré d’un roman, Warm Bodies prend cette fois la place du mort, amoureux d’une jeune fille bien vivante. Un amour impossible à la Roméo et Juliette, adapté à l’écran par Jonathan Levine, réalisateur de Wackness, comédie sensible centrée autour de deux personnages frappés d’une crise existentielle. La même qui semble toucher notre mort-vivant, pas tout à fait comme les autres.
MAnque d’audace
Novateur dans l’esprit, le film n’arrive jamais à matérialiser cette bonne idée. Construit comme une comédie romantique banale dont on voit assez grossièrement les coutures, Warm Bodies souffre surtout d’un manque d’audace qui joue directement sur le rythme du long-métrage. Cela commence tambour battant avec des réflexions souvent drôles et caustiques du héros. Jusqu’à la rencontre décisive qui va changer le personnage et le film avec lui. C’est parti pour une longue traversée contemplative et mièvre des vertiges de l’amour, jusqu’au dernier acte attendu.
Au casting, Nicolas Hoult (vu dans la série Skins ou X-Men le commencement) traîne la patte, au contraire d’un John Malkovich, second rôle sous-exploité en père rigide et leader de cette petite communauté de survivants. Les emprunts divers bouchent les trous mais cela ne suffit pas à ranimer la passion déjà éteinte.