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Le bio indispensable au panier vosgien !

Le 26 juin 2015 par Bruno Veillon

Plus sain, meilleur goût : les raisons de la popularité du bio sont multiples. Les nouvelles enseignes spécialisées et les rayons bio dans les supermarchés fleurissent. Les raisons d’un tel succès.

Par souci de santé, d’environnement ou juste pour le plaisir du goût, l’alimentation bio s’invite de plus en plus dans nos assiettes, profitant à tous les circuits de distribution, grandes surfaces, enseignes spécialisées ou marchés locaux.

L’oeuf bio est particulièrement prisé avec près de 20% des ventes, tout comme le lait (12 %) et les fruits et légumes courants (7 %). Au total le chiffre d’affaires du secteur a grimpé de 10 % en 2014 pour atteindre les 5 milliards d’euros.

60 % consomment régulièrement bio

” La multiplication des points de vente a largement participé à cet engouement “, estime Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio. Selon cet organisme public, 90 % des Français consomment occasionnellement du bio et 60 % régulièrement. ” Depuis trois ans, le taux de croissance est de 13 à 14 % “, se félicite-t-elle.

Le bio a aussi trouvé sa place sur les étals des grandes et moyennes surfaces, où se vendent 46 % de la production, contre 36 % dans les magasins spécialisés et 5 % chez les artisans-commerçants.

Des prix encore trop élevés

Des ” rayons bio ” ont ainsi fleuri dans les hypermarchés, qui proposent plus de 1 000 produits biologiques. Leur prix reste néanmoins un frein à son développement, les grands groupes parient sur leurs marques propres afin de proposer des tarifs 30 % moins chers que les grandes marques.

Pour séduire les clients, il faut également offrir une large gamme de produits du quotidien tout en faisant preuve de pédagogie en leur suggérant des recettes nouvelles.

Une clientèle au pouvoir d’achat plus élevé

Le marché du bio nécessitera encore quelques années avant d’arriver à une phase de maturité. Dans les grandes surfaces, il rapporte moins mais attire une clientèle au pouvoir d’achat plus élevé.

Pour répondre à la demande, les agriculteurs consacrent 4 % de leurs surfaces cultivées au bio, permettant à 76 % des produits consommés d’y être produits. Certains craignent toutefois que l’approvisionnement peine à suivre.

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