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Biathlon : la belle histoire belge du Vosgien Florent Claude

Le 10 janvier 2019 par Clément Thiriau

Débarrassé de ses soucis physiques, le biathlète de Basse-sur-le-Rupt Florent Claude donne enfin sa pleine mesure au plus haut niveau. Depuis le début de l’hiver il fait briller les couleurs de la Belgique sous lesquelles il évolue depuis 2017. Entretien.

Florent, vous avez fait sensation mi-décembre à Hochfilzen en signant deux Top 15, vos meilleurs résultats en Coupe du Monde…

F.-C. Oui, c’étaient deux très belles courses. Le vendredi sur le sprint, tout s’est bien passé (15e) et le lendemain j’ai réussi à faire encore mieux sur la poursuite (10e). J’ai fait deux sans–faute au tir et j’ai terminé à chaque fois à une minute de la tête. Jouer devant, c’est grisant. J’ai envie de revivre ça.

Comment vous-sentez vous par rapport à l’an dernier ?

Je ne suis plus embêté par les douleurs que j’avais la saison dernière à la cheville. Je me suis fait opérer au printemps du syndrome des loges. Je n’ai pas eu une préparation idéale mais petit à petit j’arrive à mettre les choses en place. Au tir je suis régulier
(88 % de réussite) et en ski j’arrive à suivre les meilleurs.

En 2016 votre horizon de biathlète de haut niveau semblait bouché. Mis à l’écart de l’équipe de France, vous avez trouvé refuge en Belgique…

Oui. Après 8 ans en équipe de France je ne voulais pas tourner la page du biathlon. L’opportunité de la Belgique s’est présentée un peu par hasard*. J’ai pris cette proposition comme une seconde chance dans ma carrière. J’ai pris un risque mais je ne le regrette pas. Les résultats me confortent dans mon choix.

Comment vivez-vous, en tant qu’homme de la montagne, cette expérience au plat pays ?

Très bien. Ce qui m’intéressait, c’est de participer à un projet sur le long terme pour développer le biathlon en Belgique. Pendant l’hiver 2016-2017, j’ai dû me contenter de compétitions nationales, à cause des règlements, mais c’était un mal pour un bien. Hors hiver, on a une dizaine de jours de stage par mois et le reste du temps, je m’entraîne de mon temps.

Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2019 et les suivantes ?

L’objectif c’est déjà de bien finir la saison en me rapprocher du Top 25 en coupe du monde. J’ai déjà les yeux rivés vers les Jeux olympiques de Pékin en 2022 (il aura 30 ans). À Pyeongchang, l’an dernier, je n’ai pas eu les résultats escomptés (54e, 55e et 57e) mais j’ai beaucoup appris au niveau de la gestion de l’événement.

*C’est par l’intermédiaire d’un membre du club de Basse-sur-le-Rupt que Florent a pris connaissance du projet de développement de la Fédération belge. Il a suivi les traces de l’Allemand Michael Rösch, passé sous pavillon belge en 2013.

> Prochaines courses :

11-13 janvier : Coupe du Monde d’Oberhof (Allemagne)

18-20 janvier : Coupe du Monde de Ruhpolding (Allemagne)

25-27 janvier : Coupe du Monde d’Antholz-Anterselva (Italie)

 

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