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Championnat du monde de TREC : des cavaliers de Granges-Aumontzey et Cheniménil sélectionnés

Le 22 août 2022 par Jordane Rommevaux
Championnat du monde de TREC : des cavaliers de Granges-Aumontzey et Cheniménil sélectionnées
Justine Meyer (à gauche) et Léa Homel (à droite) lors des Championnats d'Europe 2019.

Justine Meyer, Hugo Bertrand et Léa Homel, licenciées au centre équestre du Clos Yakari à Granges-Aumontzey, se sont qualifiés pour les Championnats du monde de Technique de Randonnée Équestre de Compétition (TREC), dans la catégorie “Jeunes cavaliers”. Ils accompagneront Charlène Vogt (Cheniménil), également sélectionnée mais dans la catégorie “Senior”. Une compétition qui se déroulera à Lamotte Beuvron, du 23 au 28 août.

Léa Hommel et sa jument est Khalila des Fouches.

Qu’on se le dise, les cavaliers vosgiens ont fait belle figure aux Championnats de France de TREC (Technique de Randonnée Équestre de Compétition), le 9 août dernier. Alors que le cavalier de Grange-Aumontzey, Hugo Bertrand, réussissait à prendre une belle 3e place à l’issue du concours élite, il décrochait par la même occasion sa place aux championnats du Monde à Lamotte-Beuvron, du 23 au 28 août.

Et il ne sera pas le seul vosgien à être du voyage puisque Charlène Vogt (Cheniménil), 6e de ce même classement et Justine Meyer (Grange-Aumontzey), 13e, représenteront également l’équipe de France. Enfin, Léa Hommel, également licenciée au centre équestre le Clos Yakari de Granges-Aumontzey, a obtenu sa qualification en prenant la 4e place de la catégorie A1.

Le TREC est une discipline qui se compose de 3 tests destinés à faire progresser cavaliers et chevaux pour leur permettre d’acquérir l’autonomie du voyage à cheval en toute sécurité. Le premier défi oblige le cavalier à faire un parcours en reliant des points de contrôle, au bon moment, par le bon chemin, à l’aide d’une carte. C’est le Parcours d’Orientation et de Régularité.

Justine Meyer et son cheval Dalton de Montflix.

Les concurrents cherchent à emprunter précisément l’itinéraire tracé sur une carte correspondant à une distance de 40 km environ qu’ils découvrent en salle des cartes et qu’ils ont à recopier sur une carte vierge. Des points de contrôle dont les cavaliers ignorent l’emplacement sont positionnés tout au long du parcours. Ces contrôles permettent de vérifier l’heure du passage du concurrent et l’exactitude de l’itinéraire emprunté. Au départ de chaque contrôle, une vitesse comprise entre 5 et 12 km/h est indiquée aux concurrents. Le cavalier doit alors être le plus régulier possible car des pénalités sont appliquées s’il est en avance ou en retard par rapport au temps idéal de chaque tronçon.

Pour le second défi, les concurrents doivent obtenir la bonne allure au galop puis au pas, dans le bon tempo, sur le bon tracé. C’est la Maîtrise des Allures. Un circuit 2km environ à effectuer en un temps accordé, présente un éventail de dispositifs naturels ou simulés que l’on rencontre fréquemment en randonnée : tronc, fossé, passerelle, haie, gué, portail, branches basses… Les juges notent l’efficacité, la franchise et le style du couple cavalier / cheval. 

Enfin, le troisième défi oblige les participants à remplir le contrat fixé pour franchir parfaitement chaque dispositif d’un parcours simulant ce que l’on peut retrouver en pleine nature à l’occasion de randonnées. C’est le Parcours en Terrain Varié. Ce test est destiné à mettre en valeur les allures naturelles et le dressage du cheval. Dans un couloir d’1m50 de large et 150 m de long, le cheval doit effectuer l’aller au galop le plus lent puis le retour au pas le plus rapide.

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