Sébastien Péllissier, nouveau président de l’Épinal Golbey Volley-ball !

C’est via un communiqué envoyé aux partenaires du club que Fred Garcia, président de l’Épinal Golbey Volley-ball, a annoncé que Sébastien Péllissier allait lui succéder dans quelques jours. Ce dernier n’est pas un inconnu au sein du club : fort d’un passé d’ancien joueur professionnel et déjà investi cette saison en tant que vice-président, ce choix s’inscrit dans la continuité.
Quel est votre sentiment après votre nomination ?
« Je n’ai pas de sentiment particulier parce que c’est un fait qui a été décidé depuis un petit moment. Pour moi, c’est pratiquement la même chose, c’est juste un changement de casquette. L’idée va être de continuer ce qui a été fait ces dernières années. Le mot qui me vient à l’esprit, c’est “ambition”, travailler avec ambition. »
Vous êtes loin d’être un inconnu au sein du club… Racontez-nous un peu vos dernières casquettes.
« Effectivement, j’ai d’abord été joueur, en tant que central. J’ai aussi un passif familial dans l’organisation d’un club sportif, avec mon père qui a longtemps été au SAS Football et dans d’autres clubs. Je n’avais pas la fibre pour entraîner, mais je ne voulais pas quitter le milieu du volley. J’avais dit que, quand j’arrêterais de jouer, mon envie serait d’intégrer un club dans l’organisation.
Au club, je fais partie du comité directeur : développement du réseau de partenaires, communication, travail entre comité directeur et équipe première. En tant qu’ancien joueur, je me suis attelé à faire le lien entre dirigeants et joueurs. Fred souhaitait prendre du recul et retourner un peu dans l’ombre pour se consacrer à ce qu’il aime faire. Ce n’était pas forcément ma volonté de départ de prendre la place, mais je ne voulais pas laisser le club. »
Quels sont les principaux dossiers en cours, à commencer par le recrutement ?
« Oui, le recrutement est le sujet principal actuellement. L’objectif est de préparer une équipe compétitive pour la saison prochaine, malgré la descente — une équipe capable de viser la remontée immédiate. Je vais rencontrer les joueurs déjà présents au club, échanger avec eux et les convaincre de rester. S’il y a des départs, il faudra les compenser avec des joueurs de qualité.
La situation n’est pas facile, avec la baisse des subventions de la région. C’est à prendre en compte. Il y a aussi le règlement de la fédé qui n’est pas simple. Ce n’est pas évident, il y a beaucoup de paramètres à considérer. »
Quelles sont vos ambitions sur le long terme ?
« Il y a plusieurs axes. Le premier, c’est l’axe du haut niveau, avec à court terme une remontée en Élite, et à moyen terme des ambitions plus importantes.
Le deuxième axe, c’est la formation des jeunes joueurs. On a toute une génération qui arrive à maturité. D’ailleurs, notre équipe réserve joue un match très important dimanche : une demi-finale en Prénationale pour viser la montée en N3. C’est tout un groupe de jeunes, mis à part un ancien. C’est une vraie satisfaction pour le club. Il faut aussi un renouvellement dans toutes les catégories d’âge. C’est un travail de fond : ramener de plus en plus de jeunes au club, comme Robin Louis, qui a su éclore et obtenir du temps de jeu en équipe première. Il y a un gros travail à faire dès les plus petites catégories, avec une vraie démarche de formation pour les amener au plus haut niveau possible.
Le troisième axe, c’est développer encore plus l’esprit club, l’esprit EGVB, et le partager au plus grand nombre, notamment au niveau du volley féminin. On a des filles au club ; pour moi, c’est une hérésie d’avoir un club masculin d’un côté et féminin de l’autre. Donc, quand des filles ont voulu nous rejoindre, on a accepté.
On veut aussi développer davantage le secteur de Golbey. Étant à Viviani, on a beaucoup travaillé le secteur sud de la ville, maintenant il faut un peu travailler le nord pour attirer plus de jeunes. Il y a aussi un gros travail à faire avec les partenariats privés. On a réussi à en fidéliser d’année en année — c’est une vraie satisfaction, cela veut dire qu’ils apprécient ce que l’on fait. Si on peut étoffer notre réseau et être moins dépendants des subventions publiques, ce serait idéal.
Il y a beaucoup d’ambition dans tous les secteurs. Il faut maintenant s’en donner les moyens. C’est ma ligne de conduite ! »