Accueil > Sport > Paracanoë : le Spinalien Abel Aber rêve de Paris 2024

Paracanoë : le Spinalien Abel Aber rêve de Paris 2024

Le 06 décembre 2023 par Adel Saoud
Abel Aber rêve de participer à ses premiers JO
© FFCK R.Bruneau

Amputé de la jambe en 2003 après un accident de la route, alors qu’il avait tout juste 17 ans, Abel Aber à réussi à surmonter cette terrible épreuve en grande partie grâce au sport. Lancé vers Paris 2024, le Spinalien, boxeur à la base, s’est tourné vers le canoë-kayak en 2019. Rencontre.

Le passage de la boxe au Kayak

C’est dans la salle du Galaxy Gym d’Épinal, qu’Abel Aber s’est mit à la boxe, un art qui lui a appris à se canaliser. “Grâce à ma prothèse, j’ai pu re goûter au sport, j’ai d’abord fait de la boxe pour me remettre debout et je me suis ensuite orienté vers le paracanoë” raconte l’intéressé. Car oui, il a découvert le paracanoë en 2019, une discipline qu’il apprécie puisqu’elle est ” très explosive et présente des similitudes physique avec la boxe, en plus, la fédération fait beaucoup de choses pour le paracanoë” se réjouit il.

L’objectif des JO 2024

À la suite d’une détection mise en place par le Comité paralympique et sportif français, il s’est lancé dans le Paracanoe et rêve de participer aux JO 2024 à Paris. “L’opportunité de représenter la France aux Jeux s’est présenté, j’aime les défis, alors je me suis dis pourquoi pas !” explique le Vosgien. Il fait de la course sprint en pirogue (200 mètres), une discipline exclusivement paralympique dans laquelle il a notamment été champion de France. D’ailleurs, grâce à un travail acharné, il est aujourd’hui au niveau des tops mondiaux. “Je suis top 8 mondial et listé sportif haut niveau Élite, c’est-à-dire que je suis potentiellement médaillable” avance le sportif. Dans sa quête de JO, l’internationale tricolore entre dans une année charnière. “C’est la dernière ligne droite avant les JO, c’est un moment crucial. Au mois de mars, je ferais une compétition où ils vont sélectionner les deux meilleurs Français, ensuite en mai, en Hongrie, il n’en restera qu’un. Je suis motivé de fou, l’objectif est de rester le numéro 1 français” espère le piroguier.

Sa devise ? Le sport en guise de médicaments

Le Spinalien est investi au-delà du cadre du sport. La performance sportive à proprement parlé n’est pas son simple leitmotiv. Le sport vecteur d’insertion sociale et en guise de médicaments, ce sont des termes qui sont régulièrement revenus lors de l’entretien. Actuellement en stage à Paris, il a été invité à intervenir ce vendredi à l’Assemblée nationale. “On m’a demandé de venir parler de mon parcours, à l’occasion d’un coloc sur le thème du sport et du handicap” détail Abel Aber avant de conclure. “Je suis fier de représenter les Vosges, en plus la mairie me suit, c’est un énorme soutien. Rien n’est impossible, il faut toujours rester positif, croire en ses rêves, et ne jamais rien lâcher”.

Menu
logo facebook logo instagram logo twitter logo linkedin