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Une finale historique qui lance une nouvelle ère pour le Gamyo

Le 14 avril 2015 par Bruno Veillon

Au lendemain de la première finale décrochée par l’IC Épinal dans la première année de son ère Gamyo, le manager du club, Anthony Maurice, dresse un premier bilan de cette saison remarquable et travaille déjà sur l’avenir.

Vous venez de vivre une incroyable saison dans votre costume de manager du Gamyo d’Epinal. Vous aviez =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/l-ic-epinal-abandonne-les-dauphins-pour-gamyo-a2527.html]osé annoncer un titre dans les six prochaines saisons, en début d’année. =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/le-gamyo-d-epinal-a-tout-donne-mais-s-incline-en-finale-a-gap-a3193.html]Cette finale est-elle arrivée prématurément ?
Anthony Maurice – Lorsque l’on prépare une saison, on espère toujours aller le plus loin possible. J’ai rapidement senti que ce groupe avait les capacités et l’état d’esprit pour accomplir de grandes choses. Tous les Spinaliens viennent de comprendre que notre projet était sensé et que l’objectif peut-être atteint dans les années qui viennent.

Comment expliquez-vous le =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/gamyo-epinal-l-heure-de-verite-a3059.html]changement d’attitude des joueurs entre la fin de saison régulière difficile en Ligue Magnus et les playoffs éblouissants ?
A. M. – Les playoffs sont une accumulation de petites choses qui font une grande histoire. =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/playoffs-gros-match-du-gamyo-d-epinal-qui-l-emporte-a-rouen-a3080.html]L’égalisation de Grégory Béron à 4 secondes de la fin du match à Rouen a boosté le groupe. La situation a été inverse lors du match 5 de la finale contre Gap puisque nous nous faisons égaliser à la dernière seconde du match. C’est aussi un fait de jeu qui marque l’histoire de la finale, en notre défaveur malheureusement.

Cette =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/le-gamyo-d-epinal-a-tout-donne-mais-s-incline-en-finale-a-gap-a3193.html]finale qui semblait promise au Gamyo doit être une grosse déception ?
A. M. – Avec le recul, nous finissons vice-champion de France et je suis fier que notre club en soit arrivé là après avoir sorti Strasbourg, Rouen et Angers. Nous avons mal géré la pression lorsque nous menions (3-1) en finale. Nous aurions dû conclure. Que pourrais-je demander de plus sur cette première saison ? La coupe, nous irons la chercher dans quelques années !

Qu’est-ce qui a manqué pour l’emporter ?
A. M. – Pas grand chose puisque tout s’est joué au 7e match. Nous n’avons pas su tuer cette finale et Gap a été très bon. Après 61 matchs dans la saison et 23 en playoffs, la fatigue physique et psychologique était certaine. C’est l’instinct de tueur qui nous a manqué. Ce n’est que parti remise et c’est ainsi qu’on progresse.

Ces playoffs longs et coûteux pour le club, ont tout de même permis d’enregistrer des bénéfices grâce à la billetterie. Comment se situe la balance économique du club ?
A. M. – 35 salariés depuis le 17 février où il a fallu ajouter pour chaque déplacement : les repas, l’hôtel, les soins, le matériel, les transports… Ça a été beaucoup d’argent à sortir. La billetterie a été importante et nous sommes en train d’analyser les comptes pour connaître le bilan à la fin de l’exercice. Le point positif est que de nouveaux partenaires ont été séduits pour nous soutenir.

L’an dernier à cette même époque, la situation financière du club était délicate, qu’en est-il 12 mois plus tard ?
A. M. – Nous sommes dans une situation équilibrée mais loin d’être riches. Le hockey national manque de rentrées d’argent comme les droits TV et autres sponsors nationaux. Le remplissage de la patinoire et l’afflux de nouveaux sponsors sont positifs pour l’avenir.

Vous êtes en pleines négociations avec les joueurs pour les reconductions de contrats. Quelles sont les priorités à conserver ?
A. M. – 12 joueurs sont encore sous contrat avec le Gamyo. Pour l’heure, il est trop tôt pour connaître l’équipe de la saison prochaine. Nous avons encore besoin de réfléchir à certains cas. C’est tout ce que je dirais pour le moment.
     

” C’est l’instinct de tueur qui nous a manqué “

Philippe Bozon, l’entraîneur, est aussi en fin de contrat. Comptez-vous lui offrir une prolongation ?
A. M. – J’ai envie qu’il reste pour poursuivre le projet que nous avons amorcé ensemble. À Épinal, il y a beaucoup de choses attrayantes : une belle équipe, une patinoire en feu à chaque match, un club ambitieux. Épinal est un des défis les plus excitants en France. Nous en saurons plus dans quelques jours.

Cette situation à l’équilibre peut-elle permettre d’étoffer davantage l’équipe pour l’an prochain ?
A. M. – Nous conservons la même philosophie pour le recrutement : jouer avec 4 lignes et miser sur de bons joueurs français. Nous ne recherchons pas le recrutement clinquant, plutôt une équipe équilibrée, complémentaire et avec un bel état d’esprit.

Avez-vous déjà quelques recrues à annoncer ?
A. M. – Non, je n’annoncerai rien. Certains dossiers sont déjà bien avancés, si nous pouvons faire quelques coups, nous ne nous en priverons pas.

Beaucoup de supporters s’interrogent sur l’avenir de Jan Plch, qui a réalisé une saison fantastique. Va-t-il rempiler pour une année supplémentaire ?
A. M. – Je n’ai pas encore sa décision mais je pense qu’il a envie de continuer…

Plch successeur de Bozon, est-ce possible ?
A. M. – Déjà, personne n’a dit que Philippe Bozon allait partir ! De plus, il n’est clairement pas prêt et il se grillerait en devenant tout de suite coach. Ça se construit et c’est ce que nous faisons avec Nicolas Martin (l’assistant coach, ndlr) depuis 2 ans.

Nicolas Martin est, donc, en formation pour diriger le Gamyo dans l’avenir ?
A. M. – Il est en développement et doit encore progresser sur certains aspects. Il est jeune et a tout pour devenir coach mais il ne faut pas aller trop vite. Nous travaillons ensemble pour qu’un jour il devienne le coach principal dans 2, 3 ou 5 ans, peu importe.

Quid de la Coupe d’Europe à Poissompré ?
A. M. – Il n’y aura pas de Coupe d’Europe à Épinal l’an prochain. Etre vice-champion de France ne qualifie pas l’équipe dans une compétition continentale. L’an prochain Gap jouera en Ligue des Champions et Rouen, vainqueur de la Coupe de France, jouera la Continental cup.

=https://www.centpourcent-vosges.fr/dossier/55-hockey-gamyo-epinal.html]>>Retrouvez toute l’actu du Gamyo d’Epinal, dans notre dossier spécial, en cliquant ici.

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