Playoffs : le Gamyo Epinal offre une démonstration collective à Amiens
Seconde victoire en deux matchs pour le Gamyo Epinal, ce samedi 20 février, dans son quart de finale l’opposant à Amiens. Une rencontre parfaitement réussie pour les Spinaliens qui l’emportent facilement (7-2), avant les deux matchs en Picardie.
Si le premier match de la série opposant le Gamyo Epinal et Amiens, était plutôt à réaction puisque les Spinaliens l’ont emporté (4-2) en revenant au score, la seconde rencontre a offert un scénario complètement différent aux spectateurs de Poissompré, ce samedi 20 février.
Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, dès les premières secondes de la rencontre, les hockeyeurs spinaliens asphyxiaient leurs adversaires en sautant sur tous les palets. Et le pressing sera payant puisque, sur une frappe puissante, c’est Vojtech Kloz (4e) qui permettait au Gamyo de prendre l’avantage (1-0), en infériorité numérique. Et la rencontre se poursuivra sur le même dynamisme et c’est Kloz qui s’offrira un doublé (15e) avant un nouveau but d’Epinal par Ken Ograjensek, à 5 secondes de la fin du tiers-temps (3-0).
Impressionnant en attaque, comme en défense, le Gamyo Epinal poussait encore à la reprise du second tiers-temps. Et c’est Anze Kuralt qui profitera de cette domination pour ajouter une unité de plus aux locaux, 28 secondes de jeu après le coup d’envoi. Si Amiens régissait enfin, aucune action n’était vraiment menaçante. Il faudra attendre la 34e minute de jeu pour voir Bault réduire le score (4-1).
Malgré ce but, rien ne semblait menacer le Gamyo qui était, pourtant, à nouveau surpris par l’attaque amiénoise. C’est Bruijsten (42e) qui réduira encore le score en faveur des visiteurs, en profitant d’un double power-play. Mais, une fois que la parité sur la glace se rétabli, Epinal reprendra sa marche en avant, grâce au but de Matthieu Le Blond (46e). Amiens ne marquera plus, en essayant pourtant tout, puisque à 3 minutes de la fin de match, ils sortiront leur gardien de but. Une action qui sera payante pour les Vosgiens puisque Ograjensek (58e) et Florian Sabatier, une minute plus tard, ajouteront 2 derniers buts.
Victoire du Gamyo Epinal (7-2) qui s’offre un second point dans la course à la qualification en demi-finale. De bon augure avant les deux déplacements en Picardie.
Stéphane Barin, coach du Gamyo Epinal : “Je suis, avant tout, satisfait de l’entame de match et du mental des joueurs. Je n’ai pas eu besoin de dire beaucoup de choses avant le match car ils ont conscience de ce qu’ils doivent faire pour remporter ce genre de match. Maintenant, il faut récupérer avant de partir à Amiens pour les deux prochains matchs. L’objectif est avant tout de remporter la prochaine rencontre. Je ne veux pas que nous pensions à une possible qualification, prenons les matchs les uns après les autres, en conservant ce bon rythme”.
Maxime Moisand, capitaine du Gamyo Epinal : “Hier, nous avons manqué un peu de rythme mais aujourd’hui, nous avons montré un autre visage. On sait qu’on est dangereux lorsqu’on accélère. On a fait le job mais il faut accrocher un match là-bas, maintenant. Rien n’est fait, on l’a appris l’an dernier en finale…“
Steven Cacciotti, attaquant du Gamyo Epinal : “On a moyennement aimé le succès d’hier et nous tenions à montrer un autre visage, dès le début de match. On est en pleine réussite et on est efficace en power-play. Pour l’instant, on est dans l’objectif. Il faut poursuivre comme ça“.
Vincent Buriez, président d’Amiens : “Un match très difficile, c’est le moins que l’on puisse dire, ce soir. Epinal était très fort et largement au-dessus d’Amiens et ils sont soutenus par un public incroyable. Il faut le reconnaître. En étant clairvoyant, Epinal et Gap sont aujourd’hui les deux favoris indiscutables. J’espère que le Gamyo ira en finale, rien que pour ce public incroyable“.
Grégory Béron, ailier d’Amiens et ex-joueur du Gamyo : “On rentre à Amiens avec deux défaites. Il va falloir se reprendre chez nous. Hier, on se fait remonter et aujourd’hui, le Gamyo était vraiment supérieur. On va essayer de rectifier le tir, mais 7-2 ça fait quand même mal. Je suis content pour les supporters spinaliens que je redécouvre en tant qu’adversaire. Ils sont vraiment importants car, même lorsque l’équipe était menée 2-0, hier, ils étaient toujours en train de pousser“.
