Le Gamyo Epinal prend l’eau contre Bordeaux

La crise couve au sein du Gamyo Epinal, après une énième défaite, ce mardi 8 novembre, contre le leader Bordeaux (1-5). Une lourde défaite qui n’annonce rien de bon pour la suite de la saison, en Ligue Magnus.
Une réaction était attendue sur la glace de Poissompré, ce mardi 8 novembre, pour le Gamyo Epinal, à l’occasion de la réception des Boxers de Bordeaux. Dans une situation délicate en championnat, malgré =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/hockey/le-gamyo-epinal-retrouve-le-chemin-de-la-victoire-contre-dijon-a4621.html]la dernière victoire contre Dijon (1-0), les hockeyeurs spinaliens pointaient à une modeste 8e place en championnat, avec seulement 7 victoires en 16 matchs.
Difficile d’imaginer le Gamyo ambitionner de jouer les premiers rôles de la Ligue, sans une réelle réaction face au leader bordelais. Et le début de match offrait de beaux espoirs aux supporters. Vaillants, les hommes de Stéphane Barin semblaient parfaitement en place face aux Bordelais de Philippe Bozon, qui compte dans ses rangs plusieurs ex-spinaliens dont Peter Valier et Maxime Moisand.
Il faudra attendre la 9e minute de jeu pour voir le Gamyo prendre l’avantage grâce à Pierre-Charles Hordelalay (1-0). Seulement, la réaction bordelaise ne tardera pas puisque 2 minutes plus tard, c’est François Bouchard qui égalisait (1-1).
C’est dans le second tiers-temps que la partie se débridera. Epinal tentant d’abord de s’ouvrir le chemin du but, c’est finalement Bordeaux qui ajoutera 3 nouveaux buts dans sa besace, par Terrier (26e), Salmivirta (32e) et Valier (34e).
Un ultime but qui assommera littéralement le camp orange, qui ne réussira jamais à relever la tête. Suivra un dernier tiers-temps assez mou, voir ennuyeux, avant l’apparition de plusieurs mauvais gestes sur la glace, de la part des deux camps. Des situations qui déborderont, à la 48e minute de jeu, lorsque Tomas Kloucek et le bordelais Cote en viendront aux mains.
Le Spinalien aura, d’ailleurs, le geste de trop en donnant un coup de casque à son adversaire qui avait perdu le sien. Les deux joueurs écoperont d’exclusions. Le jeu reprendra plusieurs minutes plus tard mais malgré un coup de poker du coach Barin, de sortir son gardien, les Spinaliens ne reviendront pas dans la partie. Pire, ils prendront un ultime but de Valier, en cage vide (58e).
Lourde défaite du Gamyo Epinal contre Bordeaux (1-5), qui ne laisse rien augurer de bon, avant le déplacement important à Nice, vendredi 11 novembre.
Steven Cacciotti, attaquant du Gamyo Epinal : “C’est très décevant car on s’était préparé toute la semaine pour ce match. On a vu, au premier tiers-temps, que nous avions joué à notre niveau. On a eu plusieurs chances de marquer, sans réussite. Puis, ils sont revenus dans le jeu rapidement. Au second tiers-temps, j’ai l’impression qu’on s’est endormi une dizaine de minutes et ils en ont profité. Au 3e tiers-temps, on a couru après le score et quand on sait que Bordeaux n’encaisse pas beaucoup de buts, ça s’annonçait difficile. Ils ont fermé le jeu, on l’a ouvert et on leur a laissé l’occasion d’inscrire un autre but. C’est difficile mais la beauté du hockey nous permet de rejouer vendredi et de tourner la page“.
Philippe Bozon, coach de Bordeaux et ancien coach du Gamyo : “On a fait une bonne reprise après cette trêve. C’était important. Les gars ont bien bossé avec un bon état d’esprit. On a un mois de novembre compliqué donc c’était important de l’emporter à Epinal. On a été solides défensivement et efficaces offensivement, c’est l’essentiel. C’est toujours sympa de revenir à Epinal, face à ce public merveilleux qui me rappelle quelques flash-back de ma saison passée ici. Le Gamyo a commencé fort dans ce match, mais on a su répondre présent. On ne vise pas le titre à Bordeaux mais on construit une équipe, comme j’ai pu le faire à Epinal. Sauf qu’ici, c’est plus facile car j’ai de meilleures conditions de travail. On peut, donc, mieux développer le club et mettre les joueurs dans de bonnes conditions. C’est pour devenir une équipe phare de Ligue Magnus, dans les 2 ou 3 prochaines années“.