Le Gamyo d’Epinal est à une marche du titre de champion de France
Les hockeyeurs spinaliens ont réussi à conserver l’avantage de la glace en remportant leur second match à domicile face à Gap (3-2), ce samedi 28 mars. Grâce à cette victoire, le Gamyo d’Epinal est à un succès du rêve ultime : le titre de champion !
Pour beaucoup, remporter le match de ce samedi 28 mars, contre Gap, était synonyme de victoire en finale car “réussir à s’offrir deux jokers en finale est plus que du luxe“, selon de nombreux supporters du Gamyo Epinal. Seulement, la tâche qui s’annonçait était loin d’être gagnée d’avance.
La pression se ressentait dès l’entrée des joueurs sur la glace de Poissompré. Avec une patinoire remplie comme un oeuf, comme à chaque match depuis le début de ces playoffs, c’est avec une certaine tension que débutait la rencontre. Mais malgré l’enjeu, les protagonistes présents sur la glace offraient un des plus beaux jeux vus cette saison, en se respectant admirablement puisqu’il faudra attendre le quart d’heure de jeu pour voir la première pénalité sur Maxime Moisand, pour obstruction.
Mais le score avait déjà évolué de la crosse de Grégory Beron. Sur une belle attaque, l’attaquant spinalien ouvrira la marque sur une grosse frappe (7e). Malgré de belles occasions, Gap ne réussira pas à tromper Andrej Hocevar, encore impérial ce soir.
C’est au début du second tiers-temps que les visiteurs réussiront à faire leur retour au score par Trabichet (29e). Seulement, Epinal a du répondant depuis le début de la série et les supporters ne douteront pas longtemps de ce retour, grâce au but de Ken Ograjensek (32e), tout en puissance.
La partie se durcira et les Gapençais accentueront leurs coups mais les arbitres resteront vigilants pour préserver l’intégrité de chacun. Si Gap réussira à revenir au score, c’est en deux temps que l’égalisation se fera. Dans un premier temps, le but sera refusé pour crosse haute. Mais Gap trouvera les ressources pour inscrire un nouveau but par Golicic, celui-là validé (51e). Pensant avoir fait le plus difficile, Gap orchestrait la partie pour faire le hold-up parfait. Mais le surpuissant spinalien Vojtech Kloz en décidera autrement et offrira le but de la victoire, 1 minute 30 après l’égalisation (3-2).
Le score n’évoluera plus et Epinal réussi son pari en dominant la confrontation (3-1). La finale semble promise au Gamyo d’Epinal cette année puisque les coéquipiers de Maxime Ouimet sont à 1 victoire du titre et ont 3 matchs pour l’obtenir.
Philippe Bozon, entraîneur du Gamyo Epinal : “Encore une fois, l’intensité a été très importante mais les joueurs ont su répondre présent dès le début. J’ai remarqué quelques erreurs dans le second tiers-temps, que nous avons corrigé dans le troisième. Ce match aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre mais, ce soir, ça nous sourit. Tous les joueurs ont parfaitement joué malgré la fatigue de ces longs déplacements. Je savais que la rencontre de ce soir serait la plus difficile. On fait le break mais rien n’est gagné. Il faut rester concentré pour le prochain match”.
Grégory Beron, attaquant du Gamyo Epinal : “Nous vivons des moments incroyables. Il y a 3-1 dans la série mais il faut que nous repartions à Gap comme s’il y avait 0-0. On a la chance avec nous mais il faut encore travailler pour y arriver. Si on peut décrocher la coupe là-bas, on ne va pas s’en priver“.
Anthony Maurice, manager du Gamyo Epinal : “Il ne faut pas s’enflammer trop vite même si le break est fait. Gap est encore capable de faire de grandes choses. Ca s’est déjà vu de mener 3-1 et de perdre 4-3 donc gardons encore la tête froide. Désormais, nous sommes à 60 minutes d’un titre magique donc il faut le jouer à fond”.
Nicolas Léonelli, attaquant du Gamyo Epinal : “Nous avons réussi à être très solide en défense, tout en ayant une grosse attaque. Ce succès nous offre un gros avantage. On a joué à fond dès les premières secondes car on sait que Gap est très énergique. Après ce match, je suis fatigué mais globalement, la victoire donne des ailes et ce public est incroyable. C’est lui qui nous permet de ne pas sentir la fatigue. Le truc, maintenant, c’est de partir à Gap pour gagner“.
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