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Hockey sur glace : Les Wildcats d’Épinal ont l’accent tricolore

Le 04 décembre 2023 par Stéphane Magnoux
© DR - Le gardien Antoine Bonvalot, originaire d’Épinal, fait partie des joueurs français sur lesquels le club a misé. Le portier figure au sein d’une paire 100% française chez les Wildcats.

Pour respecter les règlements et par conviction, les Wildcats font la part belle aux joueurs français, notamment aux Spinaliens. Un parti pris qui n’empêche pas de performer au deuxième niveau national au point d’être le champion en titre.

Le bon compromis

« On est arrivé à un bon compromis. L’obligation d’avoir 13 JFL par équipe en Division 1 permet de faire jouer les jeunes Français et d’élever le niveau, mais il ne faut pas aller trop loin. On a aussi besoin des étrangers pour l’attractivité du championnat. » En trois phrases, Nicolas Martin, le manager général des Wildcats, résume la philosophie de la Fédération française de hockey sur glace et du club par ricochet. Les JFL, ce sont les joueurs formés localement. Ces dernières années, les règlements de la FFHG ont imposé d’augmenter régulièrement leur nombre en D1, l’antichambre de la Ligue Magnus. Il en faut désormais treize, dont au moins un gardien, pour vingt noms sur la feuille de match. 

« On a la chance de faire partie des clubs qui ont deux gardiens français, souligne Nicolas Martin. Cela nous donne la possibilité d’avoir un étranger de plus dans le champ. Épinal peut aussi compter sur des joueurs étrangers avec le statut JFL. L’actuel champion de D1 n’a pas eu à se forcer pour faire de la place dans son effectif aux joueurs français, notamment les Spinaliens comme Martin Charpentier, Nathan Ganz ou encore Anthony Rapenne. « Je pense qu’on est les seuls en D1 où les purs produits du club ont autant de temps de jeu. » Loin des clubs qui relèguent leurs JFL en bout de banc.

Le symbole Florian Sabatier

Si Épinal a décroché la timbale, c’est aussi grâce à cette stratégie. « On a joué les phases finales à quatre lignes. Notre profondeur de banc a fait la différence », avance le technicien. Dotés d’équipes U20 et U17 élites et en partenariat avec Amnéville (D2) pour les licences bleues*, les Wildcats offrent un vrai plan de progression aux jeunes joueurs, à l’image de Matéo Labat, 18 ans. « Cela faisait plusieurs années que le club avait cette ambition. Matéo a l’assurance de jouer tous les week-ends avec les U20, Amnéville ou en D1 selon les besoins », dixit Nicolas Martin. Sans surprise, les JFL d’Épinal ont reçu des sollicitations à l’intersaison, mais ont privilégié l’aspect sportif en restant dans les Vosges. « Les JFL, c’est la base de ton équipe. Quand tu recrutes, c’est ta priorité. Des joueurs étrangers, tu arriveras toujours à en trouver. On est devenu attractif. Les gens qui viennent ici savent qu’ils arrivent dans un club ambitieux, qui a des résultats et dans une ville de hockey avec un sacré public. » À tel point que les « anciens » Spinaliens reviennent parfois humer l’air de Poissompré. Après avoir défendu les couleurs des Gamyo entre 2015 et 2018 en Ligue Magnus, Florian Sabatier avait quitté le club à la suite du dépôt de bilan. Passé par Nice et Amiens depuis, il est revenu à Épinal l’été dernier.

*Ce dispositif permet aux jeunes joueurs français d’évoluer dans deux équipes de niveau différents au cours de la saison

> Samedi 9 décembre à 18 h 05 : Épinal – Brest
> samedi 23 décembre à 18 h 05 : Épinal – Morzine/Avoriaz
> samedi 6 janvier à 18 h 05 : Épinal – Tours.

www.epinalhockeyclub.fr

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