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SAS Football Épinal : Jérémy Colin : “Ma force, c’est ma famille”

Le 03 novembre 2022 par Stéphane Magnoux
Jérémy Colin a disputé ses premiers matchs en équipe-fanion sous la conduite de Fabien Tissot il y a une dizaine d’années. Il a retrouvé le technicien, de retour au club, l’été dernier.
© Justine Touvenot

Pilier du SA Spinalien depuis une dizaine d’années, le milieu offensif de 31 ans a surmonté une grave blessure survenue il y a deux ans. Il est redevenu un élément incontournable d’une ambitieuse formation de National 2 mais qui a connu quelques difficultés au démarrage.

Vous êtes désormais le plus ancien joueur d’Épinal en termes de présence au club. Qu’est-ce que cela représente ?

Paul Léonard n’est pas trop mal et Marc Laurent également ! (Rires.) J’ai débuté en équipe première à 19 ans. Je suis dans la continuité. Je fais tout pour garder la forme et le niveau pour être dans le groupe et sur le terrain.

Pour ça, il a fallu vous relever d’une grave blessure survenue en août 2020 (rupture des ligaments croisés du genou droit, ndlr)…

Toutes ces années, mon objectif a été de rester au top de ma forme et tout donner. Quand j’ai subi cette blessure, j’ai pris un coup au moral mais dans la tête, je savais que j’allais être costaud et faire le nécessaire pour revenir le plus vite et le plus fort possible. Avec l’arrêt du championnat en raison de la crise sanitaire, je n’ai pas disputé un seul match lors de la saison 2020/2021.

Après une telle blessure, quel est le délai pour revenir à son meilleur niveau ?

Le plus important, c’est déjà d’être fort mentalement. Il faut travailler, être patient et faire correctement les choses. Cela ne sert à rien de vouloir aller plus vite que la musique pour se blesser à nouveau derrière. Avec la coupure, il m’a fallu entre huit et neuf mois pour revenir au top. Une chose est sûre : à aucun moment je n’ai eu envie d’arrêter. Ma force, c’est ma famille. Ma femme, mes enfants et mes amis ont été là pour me soutenir. C’est important de pouvoir compter sur ses proches dans ces moments.

Par-delà le championnat, revivre les émotions de la Coupe de France a-t-il été une source de motivation supplémentaire ?

Complètement ! Contre Lyon, Lens ou Nantes, on a déjà vécu de beaux moments en Coupe de France. Il y a aussi eu cette épopée il y a trois ans quand on a joué contre Saint-Étienne en quart-de-finale au stade Marcel-Picot de Nancy. Ce sont des moments inoubliables qu’on a envie de revivre. Quand ça allait moins bien pendant ma rééducation, je me raccrochais à ça. Quatre ou cinq mois après ma blessure, j’avais réalisé un test pour voir si j’avais récupéré de la force dans ma cuisse. Il y avait 30 % de différence entre les deux cuisses. Cela met un coup au moral et c’est là qu’il faut redoubler d’efforts.

Fabien Tissot est revenu au club l’été dernier après en avoir déjà été l’entraîneur entre 2009 et 2014. C’est un joli clin d’œil du destin…

Mes débuts en équipe première, c’était il y a une dizaine d’années avec Fabien Tissot. On a retrouvé le coach mais aussi Philippe André, le coach-adjoint et Thierry Bussmann, le kiné. Cela rappelle de bons souvenirs et les belles choses comme la montée de CFA en National. Pourquoi pas le refaire ! Le coach n’a pas changé : il a toujours la gagne en lui. Tout ce qu’il pourra nous apporter sera un plus. À nous de nous en servir pour viser le top.

Votre début de saison a été mitigé. Comment l’expliquez-vous ?

On espérait mieux sur le plan comptable. Pourtant, on a fait de très bons matchs avec de très belles prestations. Ce qui nous a fait défaut, c’est la finition. Défensivement, on a aussi manqué de rigueur. Ce sont des problèmes identifiés et on travaille fort pour y remédier.

Les prochains matchs de championnat du SAS Épinal à domicile :

  • samedi 5 novembre à 18 h, Épinal – Créteil Lusitanos
  • samedi 26 novembre à 15 h : Épinal – Haguenau
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