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SAS Volley Épinal : deux guides pour faire contre mauvaise fortune bon cœur

Le 30 octobre 2020 par Clément Thiriau
Benjamin Casimir (numéro 1) et François Merel (13) visent le podium cette saison.
© Jordane Rommevaux

À peine entamée et déjà en sursis, la 5e saison consécutive d’Épinal au 3e niveau national (Élite) se dessine en pointillés. Pas de quoi altérer le sourire solidement accroché sur le visage du nouveau capitaine spinalien Benjamin Casimir, qui s’emploie, avec son entraîneur François Mérel, à garder le groupe impliqué et motivé. Nous avons réuni les deux hommes (à distance) pour évoquer cette période si particulière et les ambitions d’une équipe partiellement remodelée à l’intersaison.

Mises en quarantaine avec 8 cas positifs au Covid, impossibilité de s’entraîner, couvre-feux, reports en cascade et désormais reconfinement… La crise sanitaire perturbe profondément le début de saison. Comment vivez-vous cette situation ?

François Merel – On ne la vit pas très bien, forcément. C’est très difficile de garder les joueurs sous pression depuis la reprise. C’est une situation inédite, qu’on n’a jamais vécue, et qui nous sort de notre zone de confort, on est un peu désemparés mais on est des grands garçons et on sait que les mesures prises le sont pour le bien de tout le monde. Et on n’est pas les plus mal lotis.

Benjamin Casimir – On s’attendait à ce que le début de saison soit perturbé mais quand ça arrive, ça fait un peu bizarre. Dans une saison classique, toutes les semaines on travaille dans l’optique du match du week-end et là c’est complètement chamboulé. C’est assez compliqué mais il faut faire avec.

La Fédération Française de volley a décidé de supprimer les coupes de France (amateurs et professionnels) pour libérer des dates dans le calendrier. C’est forcément un petit coup dur, non ?

F. M. – Oui, d’autant qu’on était engagé dans les 2 épreuves. C’est surtout dommage pour la Coupe de France pro qui peut nous offrir la possibilité d’accueillir des grosses cylindrées, comme ce fut le cas avec Tours l’an dernier en 8e de finale (0-3). Et c’est un levier dont je me sers pour le recrutement.

B. C. – Je confirme. Quand on signe au SAS Volley, on sait qu’on a cette compétition qui peut nous offrir des émotions incroyables, nous permettre de nous jauger face à des « gros ». Ça nous tenait à cœur et ça faisait partie de nos objectifs mais voilà c’est comme ça.

Sans Coupes, seul le championnat va vous occuper cette saison. Quels sont vos objectifs ?

B. C. – Même si notre objectif n’est pas de monter en Ligue B, on a envie de jouer le haut de tableau et de finir sur le podium synonyme de playoffs. Ce ne sera pas facile car l’adversité est vraiment importante, tous les clubs se sont renforcés.

F. M. – Rennes fait figure d’épouvantail dans la poule, mais derrière c’est très ouvert. On ne pourra pas refaire ce qu’on a fait l’an dernier (meilleur club amateur avec 12 victoires en 14 matchs, ndlr) car ça n’arrive qu’une fois tous les 10 ans (rires) mais on souhaite terminer dans le trio de tête.

Comment jugez-vous le groupe du SAS Volley 2020-2021 par rapport à son devancier ?

F. M. – Il est trop tôt pour le dire. Ce n’est pas la même structure d’équipe. Le groupe a été pas mal rajeuni avec 3 recrues sur des postes importants. Sur le papier individuellement c’est peut-être un peu moins fort, mais en termes de force collective c’est sans doute meilleur. On a toujours cette euphorie, cette folie qui nous caractérise mais on travaille plus collectivement, tactiquement.

B. C. Je suis d’accord avec le coach. On attendait avec impatience la première échéance qui s’est soldée par une belle victoire (3-0 contre Bellaing pour le 1er match de championnat, ndlr). On a perdu de gros calibres mais on a récupéré de bons joueurs qui se sont très bien intégrés. Je dirais qu’on a perdu en technicité, par contre sur le plan de la cohésion on a gagné un peu.

Parlons pour terminer du capitanat. Comment le choix s’est-il effectué ?

F. M. – Pedja (Brankovic, ndlr) a décidé de ne plus porter le brassard, ce que j’ai accepté. Le groupe a choisi Benjamin pour lui succéder. C’est un rôle qu’il avait envie d’endosser, il sait faire vivre un groupe, a une âme de leader et a toujours le sourire aux lèvres. Il y a juste un truc : maintenant qu’il est capitaine, il faudra qu’il soit un peu ponctuel aux entraînements car ici ce n’est pas les horaires de la Réunion (rire).

B. C. – Ok mais faudrait d’abord qu’on soit professionnels et qu’on n’ait pas de boulot à côté (rire). Non mais plus sérieusement il a raison et d’ailleurs on a mis sur pied une charte sur ce sujet. En tous cas pour moi le capitanat c’est une nouvelle responsabilité que j’ai plaisir à assumer et j’espère mettre tout en œuvre pour que le groupe vive au mieux et ait les meilleurs résultats possibles.

Les prochains matchs à domicile (sous réserve) :

  • Epinal – Reims : samedi 31 octobre, 18 h 30 (reporté au 12 décembre)
  • Epinal – Amiens : samedi 21 novembre, 18 h 30

> Gymnase Viviani d’Épinal

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