« La victoire des Bleus à l’Euro fait du bien au basket vosgien »
Le président des Lynx de Saint-Dié-des-Vosges, Daniel Canet, vice président du comité des Vosges de basket, reconnaît que le bon début de saison de son club en N3 et le renouveau du basket vosgien grâce aux Bleus de Tony Parker.
Depuis quelques années, le basket vosgien connaît une baisse du nombre de licenciés, de bénévoles et d’arbitres. Un constat que le président des Lynx de Saint-Dié-des-Vosges, Daniel Canet, tend à modérer grâce aux récents succès des équipes de France sur la scène internationale.
” Cette année, je constate que les jeunes reviennent vers le basket grâce à la victoire des Bleus à l’Euro 2013 ou aux J.O. des ” braqueuses ” à Londres en 2012 “. Vice-président du comité des Vosges, Daniel Canet avoue que les chantiers prioritaires sont ” la formation de jeunes arbitres et le développement du basket féminin “.
” Il y a un gros manque d’arbitres dans la région car les jeunes sont consommateurs de jeux mais ne veulent plus avoir le sifflet. Nous voulons créer une école de l’arbitrage. A Saint-Dié-des-Vosges, les jeunes arbitrent à tour de rôle et sont formés à la table de marque pour gérer le score “, souligne son président.
L’équipe déodatienne figure parmi les trois meilleures formations du département malgré de longues années de galère financière et d’imbroglios au sein de l’équipe dirigeante.
” Créé en 1925, notre club a gravi les échelons en connaissant ses années de gloire dans les années 80. Le club est sorti récemment d’une période trouble avec la succession de six présidents plombant les finances du club. Heureusement, l’ère de Xavier Rahmani a ramené de la sérénité au club, outre l’épisode Parker “.
La venue du triple champion NBA, Tony Parker, pour un match de gala qui devait aboutir sur la création d’un camp d’entraînement pour jeunes basketteurs ” a plombé les finances car tout s’est fait trop rapidement. Lors de mon retour à la présidence l’année dernière, après un premier mandat de 1998 à 2002, nous avions une grosse ardoise à régler. Aujourd’hui, les dettes sont épongées, seul Tony n’a pas reçu ses 30 000 euros pour sa prestation. Il ne nous a jamais relancé et je pense qu’il a laissé tomber. Un champion d’Europe ne peut dignement mettre sur la paille un petit club français (rire). Nous pouvons enfin voir l’avenir sereinement “, souffle le président.
Un avenir ” dans le top 6 de N3, cette saison ” précise le dirigeant avant d’espérer ” une montée en N2 dans les prochaines années sans brûler les étapes “.
Saint-André-les-Vergers (3e) – Saint-Dié basket (4e)
N3 – 7e journée
Samedi 2 novembre, 20h
Salle Bianchi, Saint-André-les-Vergers
