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François Merel : « Tout donner pour ne jamais avoir de regrets »

Le 13 octobre 2014 par Jordane Rommevaux

François Merel devient entraîneur-joueur d’une équipe jeune qui jouera sa saison sans complexe. Le nouvel homme fort du SAS Volley ambitionne une qualification en playoffs pour redonner ses lettres de noblesses à son club de coeur.

François Merel, vous avez rejoint le SAS Volley, il y a presque 5 ans. Après une année galère, le président vous a confié les rênes de l’équipe 1. Une promotion que vous attendiez depuis longtemps ?
François Merel – Je coach l’équipe 2 depuis plusieurs saisons avec beaucoup de plaisir et de succès. La suite logique était de réussir à devenir entraîneur de l’équipe 1. Je ne peux pas affirmer que j’attendais cette responsabilité depuis longtemps mais le travail que j’ai fait l’an dernier avec Fabien Pelc m’a donné beaucoup d’envie, je ne le cache pas. 

Quel rôle avez-vous joué dans l’équipe, l’an dernier, lors du maintien du SAS à la dernière journée de championnat, grâce à un petit set ?
F. M. – La saison a été longue et usante. Tant sur l’aspect sportif, où nous avons aligné les défaites, que sur l’aspect extra-sportif, où nous avons du gérer les longs déplacements. Nous avons fait un début de saison catastrophique avec Manu Perret au coaching. Puis Fabien Pelc a repris la main pour la seconde partie de saison mais son activité professionnelle l’empêchait d’assurer tous les entraînements. J’ai donc du m’en occuper sans avoir le dernier mot sur le coaching. Aujourd’hui, le président m’a donné les clés et je compte bien réussir cette saison en remplissant les objectifs.

Justement, quelles sont les ambitions du SAS Volley à l’aube de cette nouvelle saison ?
F. M. – A notre plus grand plaisir, le championnat a été remodelé et nous offre des adversaires du grand-Est. Les déplacements seront donc moins éreintants. De plus, le championnat qualifiera les 4 premiers en playoffs d’accession en Elite (ex-Nationale 1, ndlr) et les 4 derniers en playdown de relégation en N3. Donc le calcul est simple : être dans le top 4 fin février. Après, la montée est utopique. Figurer dans ce top 4 nous assurera d’être maintenus et c’est le but premier. Leaders après 4 journées de championnat, nous sommes pour l’instant parfaitement dans les temps pour respecter l’objectif mais il faut réussir à conserver notre excellente forme du moment. 

C’est un objectif réaliste malgré la jeunesse de votre effectif ?
F. M. – Je suis convaincu du potentiel de mes joueurs. Je dispose de 13 volleyeurs de talents à disposition, dont 5 alterneront avec l’équipe 2 engagée en Régionale 1. Je veux concerner tout le monde et tous auront du temps de jeu pour démontrer leur potentiel. Outre nos talentueux espoirs tels Tomas Manessier et Mathieu Dieudonné, pour ne citer qu’eux, nous pourrons nous appuyer sur des joueurs d’expérience comme Pedja Brankovic, Pierre-André Colin et sur notre nouveau joueur Kaloyan Kanev.

Inconnu en France, ce joueur semble être une très bonne pioche.
F. M. – Sportivement, c’est un garçon extrêmement important qui possède de grandes qualités de pointu. C’est le remplaçant numérique de Fabien Pelc. Et humainement aussi car depuis son arrivée dans la cité des Images, il fait l’effort d’apprendre le français. Nous étions sur plusieurs pointus dont un jeune de Metz qui nous a fait faux bond au dernier moment. Mes relations m’ont poussé à lorgner vers des étrangers et un agent m’a conseillé ce Bulgare qui jouait en élite. Ses performances en vidéo étaient intéressantes et depuis son arrivée dans les Vosges, tout le monde est comblé par son apport. 

Quelle sera la patte Merel pour réussir une bonne saison ?
F. M. – Une saison réussie passe par un contexte de bien-être dans le groupe. C’est pour cela qu’en parallèle de notre préparation, j’ai tenu à faire des activités annexes. Dans le même esprit de cohésion, chaque retard à l’entraînement ou carton subit en match sera sanctionné d’un apéritif offert à tout le groupe en fin d’entraînement. Sans alcool bien sûr (rire). Même si je sais que nous ne gagnerons pas tous les matchs, je veux des joueurs qu’ils donnent tout sur le terrain, pour ne jamais avoir de regrets et que tous se soutiennent.

Et vous, pensez-vous pouvoir gérer vos trois costumes : joueur, entraîneur de l’équipe 1 et de l’équipe 2 ?
F. M. – Je pense avoir l’expérience pour réussir. De plus, je reçois le soutien de Bruno Manessier pour le coaching. J’ai conscience que c’est un gros challenge mais j’avais envie et besoin de le relever. Le championnat sera homogène et je pense que nous avons un bon coup à jouer. Je suis satisfait des résultats, de l’implication et de l’état d’esprit lors des premiers matchs. Il faut que ça continue dans ce sens.

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