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François Merel : « On ne laissera pas passer notre chance »

Le 12 septembre 2015 par Jordane Rommevaux

Satisfait de sa première saison sur le banc du SAS Volley, l’entraîneur François Merel a relevé ses objectifs pour l’année prochaine en Nationale 2. Il a reconstruit un groupe ambitieux.

Vous abordez votre seconde saison à la tête du SAS Volley. Quel bilan tirez-vous de vos premiers mois de coach en Nationale 2 ?
François Merel – Ça ne pouvait pas se passer beaucoup mieux. L’équipe a été performante dès les premiers matchs et je dois dire qu’elle a obtenu des résultats supérieurs à mes attentes. Nous finissons les matchs aller invaincus alors que tout le monde nous voyait lutter pour le maintien. Nous nous qualifions pour les playoffs à la première place de notre groupe et je savais que la seconde phase serait difficile car nous ne pouvions pas ambitionner la montée. Et même là, les gars ont su se sublimer et si nous avions remporté le dernier match à Bellaing (3-1), nous aurions pu monter. Nous nous inclinons mais la saison est réussie.

Le rôle d’entraîneur-joueur a-t-il été difficile à gérer ?
F. M. – Par moment, je dois avouer qu’il peut-être difficile de gérer un groupe, tout en réussissant à être performant sur le terrain. Mais, j’ai la chance d’avoir le soutien de Bruno Manessier, qui est mon relais sur le banc et surtout un excellent conseil pour moi. Je ne prends aucune décision sans lui en faire part. Nous nous entendons très bien dans la réussite comme dans le doute.

Avez-vous pensé à ne plus jouer, pour vous consacrer à 100 % au coaching ?
F. M. – Non, je suis un passionné et je prends tellement de plaisir sur le terrain que je n’ai jamais pensé arrêter. Et il faut bien avouer que mon rôle sur le terrain m’évite de recruter un joueur supplémentaire, ce qui n’est pas rien dans l’aspect financier. Lorsque je sentirai que je ne suis plus assez performant et que je pénaliserai l’équipe, j’arrêterai. Mais, je vais avoir 30 ans, donc de belles années devant moi.

Après cette saison réussie, allez-vous élever les ambitions du club ?
F. M. – Oui, à l’inverse de l’an dernier où nous partions avec l’ambition de nous maintenir rapidement, là nous voulons nous qualifier en playoffs rapidement. Mais la saison risque d’être plus difficile pour plusieurs raisons : nous serons attendus par toutes les équipes, la poule semble plus relevée que l’an dernier et nous avons quelques nouveaux joueurs à intégrer. En playoffs, nous jouerons le coup à fond et si la possibilité de monter en N1 arrive, on ne laissera pas passer notre chance.

Plusieurs cadres sont partis. Êtes-vous inquiets ?
F. M. – Pas du tout. Nous avons pris notre temps pour remplacer Pierre-André Colin, qui va gérer l’équipe 2, Kaloyan Kanev, devenu pompier en Bulgarie, Pierre-Marie Jacob et Mathieu Dieudonné (partis étudier). Ils sont remplacés numériquement par Julien Coglio (ex-Chaumont, N3), Ivan Petrov (ex-Saint-Étienne, N2) et le grand Macédonien Dejan Simovski (ex-Amiens, N1). Trois joueurs puissants, avec une grande expérience en France et qui parlent notre langue, ce qui n’est pas négligeable pour leur intégration dans le groupe.

Financièrement, le club est désormais en mesure d’assumer une montée ?
F. M. – Je ne gère pas l’aspect financier mais le club a retrouvé une situation favorable qui permet d’avoir cette ambition. J’ai le recrutement que je voulais et j’attends beaucoup de mes joueurs.

     

Le saviez-vous ?

La saison du SAS Volley s’articule en deux phases. La saison régulière comptera 14 matchs entre le 20 septembre et le 31 janvier. A son issue, les 4 premiers du championnat N2 groupe C se qualifient en playoffs et rencontreront les 4 premiers du groupe D, pour un mini-championnat qui permettra au vainqueur de monter en N1. Même principe pour les 4 derniers qui croiseront avec le groupe D, en playdowns, pour lutter contre une relégation en N3.

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