François Merel : « Le collectif du SAS Volley nous rend plus fort »

Auteur d’une saison dernière exceptionnelle, le SAS Volley continue sur sa lancée, avec François Merel à sa tête. Une performance qui permet au club de faire partie des postulants à la montée en N1.
[font=Times]Vous êtes sur le point de conclure la saison régulière, en Nationale 2, à la première place. Une seconde saison au sommet pour le SAS Volley qui doit vous donner des ailes ?[/font]
[font=Times]François Merel Je suis ravi de ma seconde saison à la tête du SAS. Mes joueurs ont réalisé un super début de saison alors qu’ils étaient attendus, contrairement à l’an dernier où personne ne nous voyait jouer aussi bien. Confirmer une bonne saison est toujours le plus difficile, surtout quand des joueurs cadres ont quitté l’équipe.[/font]
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[font=Times]Le mérite en revient aussi à vous qui avez réussi à recruter en conséquence. Ce choix était-il une assurance tous risques ou un gros pari ?[/font]
[font=Times]F. M. – Il n’a pas été simple de trouver des joueurs capables de remplacer les départs de Pierre-André Colin et Kaloyan Kanev, qui étaient des joueurs majeurs de l’équipe. Même si je les connaissais bien, faire venir Ivan Petrov et Julien Coglio était un pari audacieux qui s’est avéré judicieux. En ce qui concerne la venue du macédonien Dejan Simovski, c’était surtout une excellente opportunité d’attirer un joueur de son calibre. Je n’avais aucun doute sur leur potentiel mais les résultats vont au-delà de mes espérances.[/font]
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[font=Times]La saison est quasiment parfaite. Malgré un revers à Alsatia (3-1), l’équipe a enchaîné les victoires. À quoi attribuez-vous cette réussite?[/font]
[font=Times]F. M. – Au collectif indiscutablement. Individuellement, nous ne sommes peut-être pas plus forts que l’an dernier, mais c’est du collectif que vient le secret de notre excellente saison. L’alchimie a pris tout de suite et malgré la défaite, nous n’avons jamais douté. Je dirais même que nous n’en serions pas là sans ce revers.[/font]
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[font=Times]Comment ça ?[/font]
[font=Times]F. M. – Après la bonne saison dernière, nous étions attendus par tous. Cette défaite a décomplexé les autres équipes qui ont compris que nous n’étions pas imbattables. Elle nous a remis les pieds sur terre et nous nous sommes remobilisés pour arriver où nous en sommes.[/font]
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[font=Times]En septembre, vous nous aviez soufflé qu’en cas de saison aussi bonne que l’an dernier, vous joueriez le coup à fond pour la montée
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[font=Times]F. M. – Et nous allons le faire. La saison est encore meilleure que l’an dernier et nous abordons les playoffs dans une excellente position. Seulement, les équipes que nous allons rencontrer sont d’un niveau encore plus important et la bataille sera difficile. Villejuif a une équipe pour monter, tout comme Tourcoing. À nous de déjouer les pièges.[/font]
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[font=Times]Pour réussir, allez-vous recruter ?[/font]
[font=Times]F. M. – (sourire) C’est la bonne nouvelle de la rentrée. Pierre-André Colin a décidé de finir la saison avec nous. Ayant réussi sa mission de maintenir l’équipe 2 en Prénational, il a envie de rejouer. Un élément de plus dans l’effectif n’est pas négligeable, d’autant que nous connaissons ses qualités. Je crois qu’il a des fourmis dans les jambes après quelques mois d’arrêt. Nous n’aurons pas d’autre arrivée.[/font]
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[font=Times]Comment se passe votre entente avec Bruno Manessier ?[/font]
[font=Times]F. M. – Parfaitement bien. Nos rôles sont clairement définis sans avoir été clarifiés à l’avance. Il est mon relais sur le banc, quand je suis sur le terrain. Ses indications sont toujours précieuses et nous nous complétons parfaitement. Il sait déceler les points faibles de l’adversaire et trouver les mots justes quand il le faut. C’est l’autre secret de notre réussite.[/font]