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Tour du Piémont : l’Alpe-d’Huez lorrain

Le 22 avril 2016 par Bruno Veillon

Depuis 14 ans, le club cycliste de Raon-l’Etape et le team Macadam’s cowboys proposent la plus importante course à étape du Grand Est. Une épreuve qui accueille les meilleurs espoirs internationaux du peloton mondial, dont quelques futures champions.

” Elle a tout d’une grande “. L’expression empruntée aux publicitaires des années 1990, colle parfaitement à la description du Tour du Piémont Vosgien : des champions cyclistes au départ, un parcours exceptionnel qui valorise le territoire local, une bande de courageux bénévoles qui consacre de nombreuses soirées et week-ends à l’élaboration de la plus belle course possible, et surtout une épreuve indécise qui peut couronner un rouleur, comme un puncheur ou un sprinter.

Ce sont ces valeurs que prône le président du CSA Raonnais, Olivier Idoux, co-organisateur de l’épreuve. ” Notre territoire est un terrain de jeu idéal pour la pratique du cyclisme. Nous avons tous les types de reliefs, adaptables à tous les niveaux. Nous avons eu le culot d’oser constituer une course à étapes et nous sommes récompensés aujourd’hui en découvrant le palmarès, les coureurs inscrits et le parcours de ceux qui ont participé “, assure le passionné.

Quelques coureurs qui trustent les podiums 

Et c’est vrai qu’elles ne sont pas nombreuses les courses qui peuvent afficher un tel plateau de champions en devenir. Depuis 2011 et son évolution en course nationale, le peloton a accueilli quelques coureurs, qui trustent aujourd’hui les podiums des plus grandes courses mondiales.

” Il y a quelques jours encore, j’ai vibré derrière mon poste de télévision en regardant le Tour des Flandres, l’une des plus belles classiques du monde. Le vainqueur du Tour du Piémont Vosgien en 2013, le Belge Dimitri Clayes, a réalisé un petit numéro en tête de course. Il a fini l’épreuve placée, j’étais fier de lui et de voir que notre course a pu mettre en lumière de tels futurs champions “, confie l’organisateur.

Mauvaise surprise

Après quatre années qui ont vu l’arrivée des meilleurs centres de formations professionnels belges, allemands, luxembourgeois ou français, qui se sont disputé la victoire, le Tour du Piémont évolue pour offrir deux étapes qui s’annoncent passionnantes. ” Nous avons réussi à devenir une compétition importante pour les grandes équipes. Nous allons passer à la vitesse supérieure en modifiant le format de course. Initialement, c’était trois étapes : une longue le samedi et deux courtes le dimanche, dont un contre-la-montre. Désormais, nous n’en proposons plus que deux, mais plus longues et rigoureuses “, assure Olivier Idoux, en se frottant les mains.

Si la première, entre Raon-l’Étape et Pierre-Percée, reste inchangée avec ses 157 km pour 2 200 m de dénivelé, dont les 14 ascensions du barrage, c’est le second jour de course qui sera déterminant.

” L’étape Raon-l’Étape – Damelevières obligera les coureurs du peloton à gravir l’Alpe-d’Huez lorrain : la colline de Sion. Si les connaisseurs savent ce qui les attend, les novices de ce parcours pourraient avoir une mauvaise surprise, tant son ascension est difficile. Si je devais parier, je mettrais une petite pièce sur celui qui passera le col en tête “, s’amuse l’ancien coureur régional.

Une ultime étape de 159 km pour 2 000 m de dénivelé, qui pourrait sourire au leader de la sélection vosgienne, Steve Chainel. Le Stéphanois a décidé de constituer une équipe composée des meilleurs coureurs du département, dont les lieutenants seront son frère Raymond et le prometteur Yan Gras, au milieu du peloton de 20 équipes, composées de six coureurs. Une épreuve qui promet d’être passionnante.

INFOS PRATIQUES

Tour du Piémont Vosgien
Samedi 23 et dimanche 24 avril, 8 h
Raon-l’Etape
club.quomodo.com/tourpiemontvosgien
Tél. 06 74 02 56 37

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