Tour de France : les Vosges s’offrent trois jours de haute montagne

Le Tour de France cycliste arpente le Massif des Vosges, les 12, 13 et 14 juillet 2014. L’arrivée à Gérardmer et l’ultime étape vers la Planche-des-Belles-Filles du 14 juillet seront les deux journées importantes de la Grande Boucle 2014.
8e étape
Samedi 12 juillet : Tomblaine – Gérardmer (161 km)
L’arrivée dans les Vosges du 101e Tour de France cycliste se fera par Rambervillers, après un départ de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). Le peloton rejoindra Padoux avant de s’accorder un ravitaillement bien mérité à hauteur de Sercoeur, au kilomètre 82.
Suivra l’entrée remarquée dans la préfecture des Vosges, annonciatrice du premier sprint de la journée. “Le coureurs traverseront Epinal et disputeront le sprint au centre de Dinozé. Par la suite, les premiers cols arriveront rapidement après Remiremont et le passage dans Vagney”, décrit le directeur de l’épreuve, Thierry Gouvenou.
Le premier col de la Grande Boucle 2014 sera les Moinats (7,6 km à 6 %) avant le passage dans La Bresse et le col de Grosse Pierre (3 km à 7,5 %). Enfin, l’arrivée à Gérardmer ne sera pas de tout repos puisque la fameuse côte de La Rayée (1,8 km à 10,3 %) comportera un passage à 13 % avant l’arrivée à la station de la Mauselaine.
>> =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/autres-sports/samedi-12-juillet-carte-et-horaires-etape-tomblaine-gerardmer-a2508.html]Carte, horaires et profil de l’étape en cliquant ici
9e étape
Dimanche 13 juillet : Gérardmer – Mulhouse (170 km)
Plus courte et surtout beaucoup plus roulante que la veille, la seconde étape vosgienne partira de Gérardmer et réservera 6 cols de moyenne montagne aux coureurs du peloton. “Idéal pour les coureurs qui auront perdu des points la veille, le tracé est surtout réservé aux baroudeurs et autres puncheurs. Une arrivée en solitaire est possible”, souligne Thierry Gouvenou.
C’est le col de Schlucht (8,5 km à 4,5 %) qui sera emprunté dès le début de la journée avant de basculer en Alsace et de franchir successivement : le col de Wettstein (7,7 km à 4,1 %), la côte des Cinq Châteaux (4,5 km à 6,1 %), la côte de Gueberschwihr (4,1 km à 7,9 %), le Markstein (10,8 km à 5,4 %) et le Grand Ballon (1,4 km à 8,6 %). Suivront 21 km de plat à partir de Cernay et une rapide arrivée au centre de Mulhouse.
>> =https://www.centpourcent-vosges.fr/sport/autres-sports/dimanche-13-juillet-carte-et-horaires-etape-gerardmer-mulhouse-a2524.html]Carte, horaires et profil de l’étape en cliquant ici
10e étape
Lundi 14 juillet : Mulhouse – Planche-des-Belles-Filles (161,5 km)
“C’est certainement l’étape la plus difficile du Tour de France 2014 !”, annonce sans aucun doute le patron de l’épreuve. Longue et très difficile, cette étape qui traversera l’Alsace, les Vosges et arrivera en Haute-Saône promet une grande bagarre entre grimpeur, en tête de course. Après une vingtaine de kilomètre de plat, au départ de Mulhouse, les coureurs se mettront en évidence dès les premiers mètres de montée du col de Firstplan (8,3 km à 5,4 %). Après un passage à Munster, les coureurs attaqueront le Petit Ballon (9,3 km à 8,1 %), puis le redoutable col de Platzerwasel (7,1 km à 8,4 %) et un nouveau passage au Markstein. Ils retrouveront les Vosges par le col d’Oderen (6,7 km à 6,1 %) et arriveront en Haute-Saône par le col des Croix (3,2 km à 6,2 %).
Les vingt derniers kilomètres seront coriaces puisque le col des Chevrères (3,5 km à 9,5 %) avant l’ultime montée casse-patte de la Planche-des-Belles-Filles (5,9 km à 8,5%).
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“Cette année, notre volonté était de révéler au grand public que le département des Vosges n’était pas spécialement un territoire de moyenne montagne, mais surtout que le Massif était capable d’offrir des ascensions dignes des plus grands cols des Alpes ou des Pyrénées. Je suis ravi d’avancer que nous avons réussi et que les trois étapes vosgiennes seront indispensables pour décrocher la victoire finale à Paris”, annonce fièrement le directeur du Tour de France cycliste, Thierry Gouvenou.