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Julien Absalon : « Encore des choses à faire sur le circuit mondial »

Le 20 octobre 2014 par Bruno Veillon

Julien Absalon a réalisé une saison parfaite en remportant toutes les compétitions internationales de l’année. Rencontre avec le vététiste vosgien qui savourera sa belle année avec ses supporters lors d’une sortie VTT à Harol, samedi 25 octobre.

Champion de France, d’Europe, du monde et vainqueur de la Coupe du monde. Vous venez de réaliser la saison que tout sportif de haut niveau rêve de vivre un jour !
Julien Absalon – J’espérais faire une bonne saison mais il faut avouer, c’est au-delà de mes espérances. Ma plus belle saison depuis mon grand chelem de 2007. Réussir une telle perf’ souligne que j’ai encore des choses à faire sur le circuit mondial. 

Quel est le secret de cette saison réussie ?
J. A. – Faire une bonne préparation pour arriver en forme au bon moment. Bénéficier d’un matériel ultra performant. Avoir un soutien sans faille de ses proches. Et avoir la chance de ne pas subir de blessure ou de problèmes mécaniques. 

On a eu peur avec votre opération chirurgicale en juin sur votre genou. Finalement cela ne vous a pas handicapé ?
J. A. – J’ai dû subir une petite opération pour nettoyer la plaie, fin juin. Une date creuse dans les compétitions internationales donc pas grave pour ma saison. 

Avez-vous changé votre préparation par rapport aux autres saisons ?
J. A. – L’idée était d’arriver en pleine forme sur les premières compétitions car je savais que mon second enfant arriverait cet été. Comme il était possible que je manque une Coupe du monde pour la naissance, j’ai décidé de faire un printemps à bloc pour gagner un maximum de points d’avance au classement général.

“Je veux finir ma carrière chez BMC”

Autre raison de vos succès, le choix de votre nouveau matériel…
J. A. – Bien sûr, j’ai adopté les tailles de roues à 29 pouces, contre 26 dans ma précédente équipe. Les roues ont une taille identique aux vélos de route et j’obtiens un meilleur rendement. En juin, j’ai choisi d’utiliser les transmissions électriques que je teste depuis deux ans. Cela permet une meilleure fluidité dans le passage des vitesses. Enfin, j’ai fait le choix du ” tout suspendu ” alors qu’avant j’avais une suspension sur l’avant. Un coup de poker payant que j’ai décidé six heures avant les mondiaux ! J’ai compris son utilité lors des dernières courses où je perdais du temps en descente. 

Vous avez annoncé votre participation aux Jeux olympiques de Rio en 2016. Quand avez-vous pris la décision ?
J. A. – Mon début de saison m’a conforté dans l’idée que j’avais la volonté et l’envie de poursuivre jusqu’en 2016 pour décrocher mon troisième titre olympique. J’ai signé pour deux ans supplémentaires avec BMC pour réussir et finir ma carrière avec eux.

Donc vous prendrez votre retraite à l’issue des J.O. ?
J. A. – (Rires) Ça sera en tout cas mes derniers J.O. Pour ma carrière, j’aviserai fin 2016.

Pourquoi avoir accepté de participer à la sortie VTT à Harol, le 25 octobre ?
J. A. – C’est l’occasion de rencontrer mes supporters et de pédaler avec des amateurs sur un parcours très abordable. C’est une date creuse dans ma préparation donc ça sera super de partager notre passion commune pendant une journée.

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